Les vraies valeurs du sarkozisme apparaissent tous les jours davantage. Et le calamiteux des résultats aussi.
Rappelons-nous l’homme des “réformes” citant jaures et Blum, le chantre du pouvoir d’achat et de la revalorisation de 25%, “de suite”, des petites retraites. Celui qui voulait importer en France les subprimes américaines. Celui qui garantissait, qu’avec lui, l’insécurité disparaîtrait de notre pays et que, d’ici 2008, il n’y aurait plus un SDF dormant dans la rue… Et on allait voir ce qu’on allait voir..!
Souvenons-nous des nominations de son gouvernement, quelques traitres, quelques emblèmes de la diversité et des seconds couteaux auxquels on ne demandait que de l’obéissance, le tout sous la direction du pâlichon F. Fillon.
Dès avant la crise, un exhibitionnisme auto-satisfait amenait sa côte de popularité aux tréfonds. La défiscalisation des “heures sup” faisait remonter le chômage malgré un truquage éhonté des statistiques. Les lois successives, la “culture du résultat”, contre l’insécurité n’empêchaient pas la remontée des violences, là encore malgré une manipulation des chiffres.
Les vraies valeurs: la mise en pièce des 35 heures, le “bouclier fiscal” en faveur des plus riches, la frime des joggings à la Clinton entourés de ses gardes du corps. Le soutien inconditionnel de Mme Parisot. Les meetings UMP partout en province, au frais du contribuables et les crises de colère si on apercevait un manifestant. La vulgarité de l’expression et la fatuité des “maintenant, quand il y a une grève…”, la revanche de l’inculte contre les chercheurs, ….
La crise venue, avec un pays dont le budget a été fragilisé par tous les cadeaux aux nantis, le bluff du Président de l’Europe, n’ayant abouti à aucune mesure réellement coordonnée. Le donneur de leçon à Obama, …
Les vraies réformes nécessaires au pays ont été soigneusement écartées au bénéfice d’une confiscation des ressources au bénéfice du Cac 40 et de la finance. Du bla bla et du préchi-prêcha au lieu de prendre des participations dans les banques et dans les entreprises aidées.
Un déficit du commerce extérieur, même avant la crise, atteignant des sommets, comme celui des comptes sociaux… Un déficit du budget vraisemblablement à 5% pour 2009, malgré les annonces deMme Lagarde selon laquelle, dès Octobre, la “crise” était passée. Une dette publique qui sera vraisemblablement de 70 à 80 % du PIB d’ici 2012… Les territoires d’outre-mer au bord de l’explosion sociale, des corporations entières en rebellion ouverte, tous les jours des conflits sociaux et un Plan de Relance destiné à ses amis du Medef.
Des ministres et sous-ministres totalement déconsidérés: B. Laporte et ses affaires, comme B. Kouchner, R. Dati et ses déclarations intempestives, V. Pécresse et ses mensonges, Mme Lagarde et ses approximations dans une matière qui ne le permet pas, Mme Boutin et les sans-logis, F. Amara et le bilan des banlieues, X. Darcos pour avoir confondu “réforme” et suppression de postes, Y. Jégo qui paye aussi le catastrophique passsage de C. Estrosi à ce secrétariat d’Etat à l’Outre-Mer… Soyons charitables, arrêtons l’énumération.
Bref, nous mettrons les jeunes actuels mettront deux ou trois décennies à réparer les dégâts causés par ce concentré de mégalomanie et d’auto-satisfaction, de mépris pour tout ce qui n’est pas lui, de clientélisme, de vulgarité parvenue et d’incompétence. Ce Président, qui ambitionnait d’apparaître comme jeune et dynamique, ne conserve une opinion majoritairement favorable que chez les retraités…, ceux pour lesquels l’immobilisme est une vertu et auprès desquels le bluff sécuritaire fonctionne encore.
Les sept plaies d’Egypte auront mis deux millénaires à se réincarner…, hélas en France.
- “Les bénéfices de Total sont réalisés sur une rente”. Libération.
- “Recherche profs non qualifiés désespérément”. Blog C’est la classe.
- “On ne construit pas une réforme - nécessaire - sans un minimum de respect pour ses interlocuteurs. En l’ignorant, le chef de l’Etat a commis une faute lourde”. Edito du Monde.
- X. Darcos qui prend la grosse tête et se croit grand patron… AgoraVox. La mégalomanie présidentielle serait-elle contagieuse ? Et il sort, à nouveau, des darcosseries. NouvelObs. Pitié, qu’il s’en aille..! Et vite!
- L’actuelle ministre des finances, ex-avocate d’affaires, toujours avocate du Medef. Marianne.
- Que cet homme est bon, généreux et injustement critiqué: N. Sarkozy souhaite raccourcir le congé parental, mais parce que c’est l’intérêt des femmes, pas celui du Medef. Moi, je crois qu’elles sont assez intelligentes pour prendre un congé parental d’une durée qui leur convient.