Une nouvelle économie s'impose.

Publié le 13 février 2009 par Anakyne

VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE.

La crise met en évidence les difficultés des consommateurs , des commerçants, des banques et des industriels.

Néanmoins nous pouvons nous interroger sur les nouvelles pratiques de doping commercial qui nous envahissent aujourd'hui. Deux produits achetés le troisième gratuit, une voiture achetée une gratuite, soldes régulières, déstockages sauvages, promotions agressives, remises etc..sont des opérations qui mettent en évidence ou nous font deviner la marge avec laquelle notre économie fonctionne et nous laisse entrevoir ce que gagnent des professionnels. Tout cela dénature totalement la pulsion d'achat du consommateur dans une période normale et peut agacer en période de crise, telle que nous la vivons, avec comme principale but de nous donner l'impression qu'il y a un maintien du pouvoir d 'achat pourtant bien en diminution. Pouvoir d'achat qui tend à se réduire à une peau de chagrin.

Il n'existe pas aujourd'hui de formule miracle mais force est de constater que cette crise nous oblige à une certaine réflexion.

Des milliards pour les banques, pour l'automobile, pour les PME c'est peut-être bien mais cette phase est a dépasser et il faut inventer une nouvelle économie.

Personnellement je serai favorable, provisoirement ou définitivement à un encadrement et blocage des marges bénéficiaires de tous les artisans de l'économie de distribution, de fabrication, de services et un encadrement de l'État. Pour mémoire: cela ne vous choque pas que le gaz est augmenté de 40% en trois, l'électricité de 15%, les produits alimentaires de 25% , le prix de l'eau, des taxes foncières et d'habitation qui explosent et j'en passe et des meilleurs et tout cela pendant que vos revenus stagnent.

Pendant que les Français, pas tous bien évidemment, se serrent la ceinture EDF, GDF, SUEZ, AUCHAN, CARREFOUR, TOTAL, SANEF etc...vivent avec une certaine opulence et satisfaction sur notre compte.

Que penser également de l'État qui ne sait pas gérer la nation, les caisses de retraite, la Sécurité Sociale, l'URSSAF, les comptes du pays, son propre train de vie ? Que penser des charges sociales patronales et salariales, de la TVA. Que n'ai-je déjà dit que l'État était le principal fossoyeur des petites entreprises.

Dans des périodes économiquement viable tout cela passe inaperçu, il en est de même pour les multinationales mais en cas de crise la mauvaise gestion devrait être mise à l'index.

Je pense que les mesures prises ne seront d'aucun effet et que l'Europe qui aurait eu l'occasion de montrer sa cohésion est encore incapable d'harmoniser une action fiable.

Cette période est le moment où les décisions fondamentales devraient être prises mais la politique a toujours ignoré la réalité économique alors nous ne sommes pas sorti du pétrin.

Enfin c'est juste mon avis.