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"Dans une interview accordée à Paris-Match à paraître jeudi 23 août, le ministre de l'éducation nationale, Xavier Darcos, lève le voile sur le chiffre quasi définitif des suppressions de postes dans l'éducation. "Environ 11 000 fonctionnaires partant à la retraite ne seront pas remplacés", y indique M. Darcos.
Peu avant, une source syndicale avait affirmé à l'AFP que "11 200 postes seraient supprimés, soit 9 800 dans le public et 1 400 dans l'enseignement privé". Dans le détail, selon cette source, ces suppressions concerneront pour l'essentiel les enseignants : sur les 9 800 emplois qui disparaîtront dans le public, seuls 400 fonctionnaires administratifs (sur 285 000 postes) ne seront pas remplacés. En tout, l'éducation emploie 1 115 000 fonctionnaires.
1 000 CRÉATIONS DE POSTE DANS LE PRIMAIRE
Ce sont les collèges et lycées qui paieront le plus lourd tribut avec, toujours de source syndicale, 9 430 enseignants en moins à la rentrée 2008. Dans le primaire en revanche, le ministre assure qu'"environ 1 000" postes seront créés chaque année pour compenser la hausse du nombre d'élèves.
Au total, "l'éducation nationale, qui représente à peu près la moitié de la fonction publique, participera pour moitié à l'allègement de 22 700 suppressions de poste dans l'Etat l'an prochain", selon Xavier Darcos. La question des non-remplacements de départs à la retraite a, depuis deux mois, donné lieu à diverses hypothèses. M. Darcos avait avancé le 28 juin le chiffre de 10 000.
Une source à Bercy, citée par Les Echos le 4 juillet, avait parlé de 17 000. Les syndicats s'attendaient à un chiffre compris entre 10 000 et 15 000. Daniel Robin, secrétaire général du SNES-FSU, majoritaire dans le secondaire, a mis en garde : "Il ne s'agit pas de crier 'cocorico'. Quand on nous promet 50 coups de fouet et qu'on n'en prend que 30, on ne remercie pas le bourreau !"
On va pas mourir de rire à la rentrée : ce beau monde va se mettre en grève une fois de plus !
Supprimer les postes administratifs ils peuvent le faire : y a qu'à voir les bras cassés qu'il y a dans les administrations de l' EN ! J'irai jusqu'à dire qu'ils peuvent supprimer 2 postes sur 4, oui, bien la moitié !
Il faut que le nombre de ces fonctionnaires aillent à la Justice où les dossiers n'avancent pas, dans des ministères phares, l'EN, c'est la bonne planque des fainéants.Même si j'ai des amies qui y bossent dur pour rattraper le boulot de leurs collègues en maladie prolongés...
Mieux vaut créer de "vrais postes d'instits et de profs", combien sont sur la touche en attendant qu'un poste se libère ? Vu le nombre de profs ayant voté Sarkozy, je doute qu'il y en ai beaucoup dans les rues...