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Un débat était organisé dans les locaux de l’école Epitech sur le thème de la vie privée et de la sécurité sur Internet. A l’appui, une étude réalisée sur 1032 personnes concernant leurs pratiques et leur sentiment sur la présence en ligne de données à caractère personnel.
Nicolas Sadirac, président de l’Epitech commente ces résultats : "40% des personnes interrogées se sentent espionnées. En ce sens, on sent un besoin de contrôle des processus d’information. Pour autant, il existe un fort sentiment de défiance face à un éventuel contrôle étatique".......
Pascale Lemoigne, directrice du pôle Web du site Mediapart relate ce cas : "La fragmentation des informations donne l’impression que les choses sont maîtrisées. Mais il subsiste toujours des traces, des bribes qui restent dans le temps. Le réseau à une mémoire, un historique, un cache". Une position qui soulève le débat sur les fichiers policiers, notamment du Stic (police) et du JUDEX (gendarmerie). La responsable continue : "Une étude montre que 17% seulement des informations mises à jour dans le Stic sont exactes…"........
L’erreur, une éventuelle faille serait donc de nature humaine. Thomas Dautieu, chef du service contrôles de la CNIL (Commission informatique et Libertés) acquiesce : "Il y a une très mauvaise mise à jour des informations sur le fichier Stic, un nouveau traitement est nécessaire. D’autant qu’il existe un délai d’un an après une demande d’accès au fichier, et d’un an encore pour effectuer toute modification. Ces critères remettent en cause la notion d’infaillibilité de la machine".....
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