Après une carrière solo qui n’a satisfait que les aficonados inoxydables de Led Zeppelin, ces récompenses remettent légitimement en selle sur le devant de la scène Plant et c’est tant mieux. Qu’un disque aussi enraciné dans la tradition des musiques nord-américaines fasse un tel tabac est par ailleurs plutôt réconfortent et qu’il éclipse Coldplay n’est pas pour me déplaire.
Parmi les dinosaures du rock Robert Plant fait figure d’homme honnête, de défricheur et ses prises de risques en relayant quelques musiques du bout du monde témoignent d’une volonté évidente de faire autre chose que de gérer son compte en banque.
Je connais quelques fans du mythique Led Zeppelin qui fondaient de grands espoirs dans la reformation du groupe. Producteurs et promoteurs rêvaient d’un tel coup, salivaient. Plant a dit non à cette perspective lucrative laissant Jimmy Page, John Paul Jones et Bonham Jr. à leur triste sort et à la nécessité de faire un casting pour trouver un oiseau rare susceptible de remplacer Plant.
Ne croyez pas une seule seconde que Robert…