Depuis hier soir, l’affaire du reportage diffusé sur France 3 fait grand bruit. Et du côté des collectivités, le maire de Limoges, Alain Rodet, a donné une conférence de presse exceptionnelle ce matin qualifiant notamment le reportage de “malhonnête”. Contactée cette aprés-midi, la mairie nous a transmis une copie du rapport d’évaluation de la Dose Totale Indicative ainsi que le communiqué de presse suivant :
COMMUNIQUE DE PRESSEL’eau de Limoges a toujours été conforme aux normes en matière de radioactivité
A la suite de la diffusion de l’émission « Pièces à conviction : Uranium : le scandale de la France contaminée » diffusée par France 3 le 11 février à 20h35 et consacrée à la société AREVA, la Ville de Limoges tient à rétablir la vérité concernant la qualité de l’eau servie aux usagers de sa régie municipale :
1°) - Les eaux brutes ou traitées font l’objet de contrôles réguliers depuis plus de 30 ans sur la base de prélèvements quotidiens et d’analyses mensuelles.
Ces analyses ont été réalisées par des organismes officiels -indépendants d’AREVA et de la Ville de Limoges-, le SCPRI, puis l’OPRI, puis l’IRSN.
Depuis 2004, ces analyses sont doublées par celles d’un laboratoire indépendant, PEARL, issu du CEMRAD (Université de Limoges).
2°) - Toutes les informations sont à la disposition de la population depuis 25 ans :
- affichage en mairie,
- examen par le Conseil Départemental d’Hygiène faisant l’objet de communiqués de presse,
-depuis 2003 : mention sur les factures d’eau adressées à tous les abonnés de la régie municipale des eaux de la Ville de Limoges,
- informations en libre accès sur le site Internet de l’IRSN.
3°) -Toutes les analyses effectuées depuis 30 ans sur les eaux servies aux usagers sont conformes aux valeurs réglementaires. Si on se réfère à la norme légale actuelle de 0.1 milliSievert/an, les valeurs sont même généralement de 10 à 15 fois plus faibles que cette norme (cf. dernière analyse du 24/7/08)
Compte tenu de la discordance manifeste entre cette réalité vérifiable et incontestable et les affirmations diffusées au cours de l’émission, la Ville de Limoges n’exclut pas d’engager une procédure pénale.