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Poubelle…

Publié le 12 février 2009 par Lawrence Desrosiers

Agence France-Presse-Washington

Un satellite commercial américain a été détruit après une collision dans l'espace avec un satellite militaire russe, un type d'accident particulièrement rare créant deux nuages de débris qui dérivaient dans l'espace.

L'entreprise Iridium, basée à Bethesda (Maryland), a indiqué mercredi avoir «perdu un satellite opérationnel» après un choc, mardi, avec un satellite russe hors d'usage, dans ce qui est considéré comme l'un des premiers accidents majeurs de ce genre dans l'espace.

«Il y a eu une collision le 10 février à environ 800 kilomètres d'altitude entre un appareil cosmique Iridium-33 (560 kilos) et un appareil cosmique militaire russe Cosmos-2251» (900 kilos), a confirmé jeudi le commandant des forces spatiales russes, cité par l'agence Interfax.

Le général russe Alexandre Iakouchine a précisé que le satellite avait été mis en orbite en 1993 mais que l'appareil «n'était plus utilisé» depuis 1995.

Ce type de collision à ces centaines de kilomètres de la Terre est «extrêmement rare» et «très peu probable», a souligné Iridium.

Selon le magazine Space News, une alerte de l'agence spatiale américaine (Nasa) a fait état dès mardi de la collision, qui a eu lieu vers 16h55 GMT à environ 790 km au dessus de la Sibérie.

Elle a provoqué deux nuages de débris, dont la Nasa suit de près l'évolution et les risques éventuels de collision avec sa station spatiale internationale (ISS).

Selon une organisation internationale, l'Index de sécurité spatiale, ces débris --d'une taille allant de 1 à 10 centimètres de diamètre-- seraient au nombre de 300 000, aux côtés de milliards d'autres plus petits fragments en tout genre.

Lancés à des milliers de kilomètre par heure, ces objets, même minuscules, sont susceptibles de faire de gros dégâts sur les engins spatiaux, navettes et satellites.

P.-S. : Il n’y a rien de surprenant. L’être humain pollue la planète depuis tant d’années; cela se continue dans l’espace. Si nous avions une base sur une autre planète ou un satellite naturel comme la lune, ce serait sale tout autour. La planète est en grand danger et l’homme continue son œuvre de destruction. La croissance économique a tout prix, au mépris de sa propre destruction.

Lo x


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