La bulle a éclatée et depuis quelques mois nous sommes dans la récession. Les budget sont révisés et se pose la question de quels investissements marketing engager dans une telle période.
Généralement ces budgets sont les premiers réduits, on en observe l'effet macro-économique par la précédence de la réduction de la consommation sur les réductions budgétaires. Pour une analyse plus approfondie nous renvoyons à la chronique de Christophe Benavent.
La question que nous nous posons ici est celle de savoir quel sera l'effet de la récession sur les investissements dans le e-marketing. Va-t-elle accélerer ce mouvement de renversement entre les investissements médias et hors média ? Va-t-elle favoriser le développement des médias de l'internet : e-publicité, e-mailing, search-marketing, réseaux sociaux, et autres instruments qui depuis peu d'années prolifèrent, se métamorphosent et croissent en terme de budget à un rythme de plusieurs dizaines de %, atteignant aujourd'hui des fractions significative des budgets ( de l'ordre de 14% au US).
Si l'accélération est observée ce sera sans doute pour deux raisons : la première revèle de ceux qu'un particularité des médias électroniques, partagée avec le marketing direct, sont mieux controlable, leurs résultats plus mesurables, que des opérations conduites dans les médias classiques. En période d'incertitude, il est rationnel pour le manager de préferer ce qui est mesurable à ce qui l'est moins, le risque perçu étant réduit même si la décision n'est pas optimale.
La seconde est liée aux buts, quand le CA est directement affecté, les objectifs sont moins le capital de marque que les ventes effectives, ce qui favorise les techniques à effet immédiat et direct. De ce point de vue, tous les médias electronique ne sont pas de même nature, et il serait intéressant de ce point de vue de mieux connaitre l'efficicaté relative des e-mail, des liens sponsorisés, des bannières, des réseaux sociaux, des blogs, des sms, etc à générer du traffic sur les plateformes de ventes et à produire de l'image positive des marques.
Un bon indicateur pour cela sera d'observer l'évolution des modes de de tarification : CPA, CPC ou CPM. Quelques indications peuvent être trouvées ici ou là .