Royaume-Uni - Les scientifiques britanniques et leurs confrères chinois tentent de développer une nouvelle technologie pour brûler le charbon sans réchauffer le climat.
On estime qu'une nouvelle centrale à charbon est construite chaque semaine en Chine, toutes causant le rejet de millions de tonnes de dioxyde de carbone dans l’atmosphère.
Afin de résoudre ce problème, le département de l’énergie et du changement climatique a investi plus de 3 millions d’euros dans le développement d’un système de capture et de stockage du carbone (CCS) en Chine.
Une conférence réunissant des scientifiques des quatre coins du monde à Nottingham devrait permettre une discussion lors du British Geological Survey (BGS) cette semaine. Ces derniers vont réfléchir à la possibilité de stocker le CO2 dans d'anciennes mines de pétrole ou de gaz.
Le CCS intéresse la Grande-Bretagne car il permettrait de continuer à exploiter les centrales fonctionnant au charbon mais aussi au pétrole, comme Kingsnorth, tout en atteignant les objectifs de réduction des émissions de carbone.
Jonathan Pearce, du BGS, explique que le CCS « est très important car il permettrait de bloquer le changement climatique s’il est appliqué à grande échelle. En effet, la Chine construit des centrales très polluantes, et en grand nombre ».
Un pays en développement comme la Chine n’a pas signé le protocole de Kyoto et n’a donc aucun objectif précis concernant ses émissions. On s’attend à ce que le président Barack Obama travaille de près sur la question, sa secrétaire d’État Hillary Clinton doit d’ailleurs se rendre à Pékin pour discuter de la problématique.