Il est beau mon bouquin, il est beau!
Nous revenons. Il serait temps, je sais.
Voici, une mise en bouche avant ma première vraie note de retour de vacances.
Souvent, quand je me trouve dans une librairie, je regarde les couvertures des ouvrages exposés. C'est très instructif. Hier, c'est ce que j'ai fait au Virgin des Champs. Pour tout vous dire, je m'y suis rendu pour embrasser mon amie Amélie Nothomb. J'ai trouvé qu'elle était en pleine forme et de bonne humeur. Un peu pompette même, mais c'est comme d'habitude. Le champagne est son péché mignon. J'ai bien compris à son attitude mielleuse envers moi qu'elle ne rechigne plus à participer à mon émission de rentrée. Confirmation de son attachée de presse un peu plus tard. On verra si j'accepte...
Bref, dans ce temple de la culture grand public, elle devait répondre aux questions saugrenues de l'animateur ainsi que des nombreux fans exaltés présents et signer quelques exemplaires de son nouveau livre Ni d'Eve, ni d'Adam (qui n'est pas le moins bon!). Elle adore ça Amélie, se donner en spectacle. Elle m'amuse vraiment parce qu'on dirait qu'elle jouit.
Bref, ce n'est pas le propos du jour. Non, je voulais vous proposer deux exemples de couvertures de livres aux arguments commerciaux contestables.
Celui là d'abord.
Barjavel passe encore, mais Werber, franchement. Ca donne envie d'acheter, vous pensez?
Moi, la meilleure surprise de l'année, je la laisse sur les étagères des librairies.
Alexis Aubenque, on t'embrasse mais là, tu déconnes!
Et pour terminer, j'ai été surpris que "La rentrée littéraire" continue à être un argument de vente, un slogan incitatif à l'achat. Ah bon!
Patrick, toi le rebelle des lettres françaises, ne permet plus à Fayard d'écrire n'importe quoi sur tes couvertures! Même pas un bandeau, c'est imprimé, carrément! Ce n'est pas la première fois, je sais bien, mais c'est complètement idiot.
P.S: Hier soir, je suis allé diner avec Dorian Gray. Il revient de Casablanca tout bronzé, l'ordure. Les attachées de presse vont tomber comme des mouches... Il a fait un régime en plus. Je le déteste.
Mais enfin, nous nous sommes échangés les derniers potins germano-pratins prout prout.
Evidemment, je raconte tout très vite. Genre aujourd'hui ou demain.
Rastignac (dans une sacrée forme!)
10 heures : Ajout de Dorian Gray ce matin aprés notre soirée trés arrosée :
Ben voyons mon Rasti ! Toi aussi tu es revenu en jolie forme tu sais ! Les attachées de stress vont craquer aussi. Et notre Ripley, il rentre quand, tu le sais ? Je crois qu'il a passé pas mal de temps à éviter le cylclone Dean, tout aussi dévastateur finalement, que cette rentrée littéraire morose sous la pluie... A plus tard...Dorian G. 11 heures: Ajout de rasti:
Mon cher Dorian, merci pour ce compliment, je n'en attendais pas moins de ta part. Sinon, je te l'ai déjà dit hier soir (mais tu étais complètement torché), Ripley est de retour la semaine prochaine. Ses vacances en Martinique, la semaine dernière, ont connu un petit pépin, si je puis dire. Je ne sais pas si nous le retrouverons avec la banane...
Hier, tu m'as demandé d'arrêter mon humour dévastateur, lui aussi. Ma réponse est simple : pas question!
Et si tu veux me répondre, fais le par mail. Tu vois bien que nos lecteurs sont pris en otage, là, en plein milieu de notre conversation.