La crise est la meilleure alliée de l'éco-communication

Publié le 12 février 2009 par Sequovia

Réduire la voilure de sa communication par temps de crise. Qui s'en étonne, c'est devenu désormais un grand classique. Mais est-ce la seule solution ? La crise ne serait-elle pas en fait une belle opportunité à saisir pour les entreprises et les collectivités, pour revisiter non pas leur stratégie, mais les moyens de sa mise en oeuvre, en tendant vers une communication plus raisonnée, vers l'éco-communication ?

La crise est là . Et n’en déplaise à Renault, la France n’avance pas ; tout du moins pas mieux que ces voisins. La crise avec son corolaire – la Morosité – qui chaque jour creuse ses sillons dans le terrain meuble du moral des Français, en général et des entreprises en particulier. Face au gros temps, les entreprises réduisent la toile. La voile “communication” est affalée dès les premières risées.




Communiquer moins, voire ne plus communiquer ; bien plus qu'une prétendue prudence, une pratique purement défensive. Les enntrepreneurs et les managers auraient-ils fini par oublier avec le temps qu’un célèbre général avait démontré que la meilleure défense était l’attaque ?

Ne pas communiquer par les temps qui courent est bien plus qu’une posture défensive ; c’est une fuite ! Ne pas communiquer c’est risquer l’oubli, c’est induire que l’on a des difficultés, c’est aussi faire le lit de ses concurrents.

Il ne s'agit pas de faire comme si tout allait bien. Le "business as usual" ne leurre plus personne. Mais ne pourrait-on pas se demander tout simplement si sa communication s'inscrit bien dans une démarche de développement durable, une éco-communication respectueuse des trois piliers du développement durable. On pourrait même en profiter pour aller au-delà, tendre vers une communication façonnée au ciment du bon sens et de la juste mesure, assise sur des fondations solides, c’est–à-dire construite sur une plateforme de marque bien établie : une vision, une ambition et des valeurs partagées en interne et à faire partager en externe. Une communication qui ne se réduise pas à un plan média et des supports hors-média, mais une communication qui trouve un écho dans les comportements de chacun.

Ce qui se fait dans l’entreprise se voit à l’extérieur de l’entreprise ; c’est donc le moment où jamais de donner du sens et de la cohérence à sa communication en s’inspirant de cette citation de Benjamin Franklin : « Tu me dis, j’oublie. Tu m’enseignes, je me souviens. Tu m’impliques, j’apprends ». Une attitude que ne saurait condamner les parties prenantes des entreprises comme des collectivités.