Le puissant ‘web 2.0’ relègue une fois de plus la presse traditionnelle au second plan. On le savait déjà, le média Internet est plus rapide et plus réactif.
Mais l’interactivité du 2.0 révèle ce que l’on appelle aujourd’hui les ‘médias sociaux’ ou ‘collaboratifs’. Certes, tout le monde n’est pas journaliste et les sources d’informations pas toujours fiables, mais le fait est qu’il faut désormais compter sur eux pour obtenir certaines informations avant les autres.
Dernier exemple : lundi 9 février, 13h20, heure de Paris, on commence à entendre parler sur Twitter et TwitPic d’un gigantesque incendie à Pékin, qui ravageraitun bâtiment situé à proximité de la non moins gigantesque tour de la CCTV (grande chaîne TV chinoise).
En une heure à peine, on peut déjà voir des photos et des vidéos sur des sites communautaires type Picasa ou YouTube (âmes sensibles s’abstenir, les photos sont réellement impressionnantes !).
Pendant ce temps, aucune news sur les sites d’information ; à 16h15, toujours rien sur le monde.fr ou 20minutes.fr…
Photos pour preuve, on ne peut nier l’information !
Et pourquoi la presse traditionnelle ne se servirait-elle pas de ces médias sociaux, tant décriés par les journalistes ?
Sur ce, vive les RP 2.0 ! J