Depuis quelques temps, on avait comme un (petit) poids sur l'estomac chez zolimôme...Allez savoir, le genre de lourdeur qui dure neuf mois et qui au final s'appelle bonheur ! C'est ainsi qu'est née un nouveau mannequin pour la p'tite échoppe : Swann, n'est pas Lulutantalon, c'est raté pour cette fois mais une deuxième Lilyzupe !
Elle fera, j'en suis sûre, un merveilleux modèle pour vous présenter les articles pour bébés de zolimôme !
Enfin, va falloir négocier, elle aime moins les flash que son aînée !
T'es tout' nue
Sous ton pull
Y a la rue
Qu'est maboul'
Zolimôme
T'as ton cœur
A ton cou
Et l'bonheur
Pas en d'ssous
Jolie môme
T'as l'rimmel
Qui fout l'camp
C'est l'dégel
Des amants
Zolimôme
Ta prairie
Ça sent bon
Fais-en don
Aux amis
Zolimôme
T'es qu'un' fleur
Du printemps
Qui s'fout d'l'heure
Et du temps
T'es qu'un' rose
Eclatée
Que l'on pose
A côté
Zolimôme
T'es qu'un brin
De soleil
Dans l'chagrin
Du réveil
T'es qu'un' vamp
Qu'on éteint
Comm' un' lampe
Au matin
Zolimôme
Tes baisers
Sont pointus
Comme un accent aigu
Zolimôme
Tes p'tits seins
Sont du jour
A la coque
A l'amour
Jolie môme
Ta barrière
De frou-frous
Faut s'la faire
Mais c'est doux
Zolimôme
Ta violette
Est l'violon
Qu'on violente
Et c'est bon
Zolimôme
T'es qu'un' fleur
De pass' temps
Qui s'fout d'l'heure
Et du temps
T'es qu'une étoile
D'amour
Qu'on entoile
Aux beaux jours
Zolimôme
T'es qu'un point
Sur les "i"
Du chagrin
De la vie
Et qu'une chose
De la vie
Qu'on arrose
Qu'on oublie
Zolimôme
T'as qu'un' paire
De mirettes
Au poker
Des conquêtes
Zolimôme
T'as qu'un' rime
Au bonheur
Faut qu'ça rime
Ou qu'ça pleure
Zolimôme
T'as qu'un' source
Au milieu
Qu'éclabousse
Du bon dieu
Zolimôme
T'as qu'un' porte
En voil' blanc
Que l'on pousse
En chantant
Zolimôme
T'es qu'un' pauv'
Petit' fleur
Qu'on guimauv'
Et qui meurt
T'es qu'un' femme
A r'passer
Quand son âme
Est froissée
Zolimôme
T'es qu'un' feuille
De l'automne
Qu'on effeuille
Monotone
T'es qu'un' joie
En allée
Viens chez moi
La r'trouver
Zolimôme
T'es tout' nue
Sous ton pull
Y a la rue
Qu'est maboule
ZOLIMÔME !
(Texte de Léo Ferré)