La suppression de l'allocation de fin de formation est révélatrice de la rupture entre les discours et les actes du gouvernement. Cette allocation créée par
la loi du 17 juillet 2001 permettait aux demandeurs d'emploi de continuer à être indemnisés au-delà de leurs droits à l'assurance chômage jusqu'au terme de la formation prescrite par l'ANPE. Or,
l'article 188 de la loi de finance pour 2009 supprime cette allocation et les 150 millions d'euros nécessaires à son financement.
En pleine crise économique, au moment où le chômage explose, cette décision est tout simplement scandaleuse. Les 22 000 demandeurs d'emplois qui bénéficient en moyenne chaque année de cette
possibilité d'accéder à une formation se trouvent aujourd'hui privés de cette chance d'accéder à un emploi qualifié. Cette décision est d'autant plus inadmissible que ces formations étaient
validées par l'ANPE pour répondre aux besoins de professions en tension notamment la profession d'infirmier.
Le Parti socialiste demande au gouvernement de revenir en urgence sur cette suppression et au contraire d'abonder les crédits nécessaires pour renforcer les possibilités d'accès à ces formations
qualifiantes pour les demandeurs d'emploi.
d'Alain VIDALIES,
Secrétaire national au Travail et à l’Emploi
et de Pascale GERARD,
Secrétaire nationale à la Formation Professionnelle