Avec la grève du Ournal de Monrial qui sévit actuellement dans notre belle province, je m'interroge beaucoup sur le mode d'intervention des syndicats au 21e siècle.
Mon père un ex-flic, qui a pris sa retraite à 52 ans, alors qu'il était en mega shape. Qui s'entraine encore aujourd'hui (gym, jogging, roller, golf, etc.). Il a pris sa retraite jeune, puisqu'il a pu, comme tant d'autres de sa génération bénéficier des largesses des années 60, 70, 80 concernant les conditions d'emploi.
La société a changé, évolué... Les syndicats négocient tjrs à partir des derniers acquis de la négociation précédente (augmentation salariale, meilleur sort au pigiste et temporaire,semaine de 35 hrs, semaine de 4 jours et toutes les astuces possibles pour rendre les syndiqués heureux). Le principe est bon dans la mesure où la vache peut donner du lait. Mais est-ce que la vache peut encore donner beaucoup de lait...
L'élastique selon moi a été étiré pas mal fort, il doit être à la veille de claquer sur les doigts. Je ne vois pas (à moins que je manque d'imagination) comment ils peuvent obtenir davantage. D'autant plus que dans la plupart des conflits, l'industrie est en mutation. Dans le cas des journalistes de média papier, il est bien évident que les journaux se dirigent tous vers une restructuration de leur activité (et peut-être la mort des quotidiens dans un avenir plus proche que l'on le pense.)
Anyway, je n'ai jamais travaillé dans un environnement syndiqué. En gros je devrai donc travaillé jusqu'à 65 ans. J'avais prévu plus jeune, mais avec mes récents déboires à la bourse, je suis mieux de me faire à l'idée que je devrai travailler encore un petit bout de temps.