Magazine France
On connait tous le cliché de l'étudiant fauché ou d'autres, non étudiants mais aux fins de mois (dès le début pout certains) difficiles, se nourrissant exclusivement de pâtes aux beurre, avec une variation sur les sauces tomates ou le riz.
Et bien, ce cliché risque de devenir totalement obsolète. Ces deux aliments basiques font partie de ceux qui ont leurs tarifs s'envoler récemment.
Officiellement, dans le beau royaume de sarkozy, appelé autrefois République Française, l'inflation est contenue, bien calée dans ses 2 % et pas plus sinon "gare ta gueule à la récré".
Ouai, sauf que dans des trucs aussi basiques voient leurs étiquettes se prendre plus de 10 % en un mois, sxachant que leur augmentation est continue de puis quelque temps (idem pour le café et autres), la fable des 2 % est de moins en moins crédible.
Bon, en même temps, sachant que ce sont des données généralement énoncées par Lagarde, qui du temps de sa carrière de nageuse a du inhaler trop de chlore, on se contente de grincer des dents et de passer à autre chose plutôt que de croire aux balivernes de Marie Antoinette.
Les trolls umpistes me rétorqueront que "oui, euh, c'est pas la faute à Sarkozy". Ah, c'est pas le même Sarko qui, aux Finances, annonçait triomphant avoir arraché des concessions aux Leclerc and co concernant leurs marges ?
Ben, c'est un poil loupé, car ces augmentations n'ont qu'une seule raison, augmenter les marges des distributeurs. Ce n'est pas le transport des marchandises, le pétrole a baissé, qui justifie une augmentation ; pas plus que le prix des matières premières, lui aussi en baisse.
La fabrication, salaires et charges donc, pas entendu parler de fortes hausses salariales ces derniers temps, donc, non, hormis la rapacité des grandes enseignes, aucune justification à ce véritable racket.
Si même se nourrir devient dur en France, ça risque de grogner sévère...