Les présidences tumultueuses de l’indécrottable George W. Bush et de l’inénarrable Mahmoud Ahmadinejad, pourraient conduire dans les jours qui viennent, selon des sources concordantes, à un conflit à risque. Ne pouvant imposer leur diktat à la Chine et à la Russie aux Nations Unies, les Etats-Unis veulent passer à la vitesse supérieure…
Le vrai instigateur de ce futur conflit est Dick Cheney, malgré le refus des états major des forces américaines qui voient un bourbier sans fin. Il aurait finalement convaincu le Président Bush de le suivre dans sa croisade anti-iranienne. Malgré les réserves d’un certain nombre d’Occidentaux, notamment le Groupe de Crise International, l’entêtement du clan des néo-cons, presse le Président bêta d’agir.
Les arguments avancés indiquent même qu’il serait préférable de préserver le monde, quelque soit le prix à payer pour le peuple iranien. Or, le Président iranien quia beaucoup de détracteurs au sein même de son régime, verra les rangs se resserrer derrière lui à partir du moment où, les intérêts supérieurs du peuple iranien seraient menacés.
L’histoire bégaye. En s’appuyant sur des dissidents affabulateurs iraniens comme ce fut le cas avant l’invasion de l’Irak, les Américains rejouent la même rhapsodie fatale. Selon les néo-conservateurs, seul le Président Bush peut mener cette guerre. Toujours selon leurs experts qui n’ont gagné que deux élections américaines, aucun autre Président à venir, n’aura pas le punch nécessaire.
Pourtant, pour ceux qui connaissent bien le relief escarpé iranien, rien n’est gagné. Souvenez-vous, jadis, l’Iran résista à l’attaque conjointe, Occidentaux et Irakiens.
La solution la plus terrible est évoquée, une attaque nucléaire. Qui a dit que le nucléaire était un outil non utilisable ? Au nom de quoi l’Iran ne doit-il pas avoir son nucléaire ? Parce qu’il a signé le TNP (Traité de Non-prolifération) dit-on or, cette « chose » est une escroquerie. D’ailleurs, chacun peut entrer et sortir à sa guise.