De nos jours, être un people implique de supporter une énorme pression médiatique et d’être observé sous toutes les coutures, comme un insecte sous un microscope. Dès lors, le moindre bourrelet prend des allures d’affaire d’état. Capitale de cet univers impitoyable, Hollywood, où les mauvaises langues sont particulièrement bien affûtées.
Dernière victime en date de cette chasse aux imperfections, la starlette
Jessica Simpson, dont la carrière a été lancée par une émission de télé-réalité,
Newlyweds : Nick and Jessica, qui a eu le malheur d’apparaître un peu plus ronde que d’habitude lors d’un concert. Depuis, la presse ne cesse d’en faire des gorge-chaudes avec autant de sérieux que s’il s’agissait d’un évènement international. A tel point que la petite sœur de Jessica, Ashlee, a fini par faire publiquement part de son indignation devant cet acharnement médiatique. La toute jeune maman s’est déclarée écoeurée et ajoute : « Comment pouvons-nous espérer que les jeunes filles s’aiment et se respectent telles qu’elles sont si on n’arrête pas de critiquer une taille 40 ? »
Il y a quelques mois, c’est
Jennifer Love Hewitt qui devait affronter la tempête pour cause de
cellulite apparente sur des photos volées alors qu’elle se baignait à Hawaï. Un comble lorsqu’on se rappelle que l’héroïne de
Ghost Whisperer a été désignée « Actrice la plus sexy de la télévision américaine » par le magazine
TV Guide en 2008 ! C’est avec intelligence que l’actrice découverte dans
La vie à cinq a réagi sur son blog à ces attaques en affirmant : « Une taille 2 ne fait pas de vous une grosse. Et une taille 0 ne vous rend pas belle ». Une franchise qui n’est peut-être pas du goût de toutes ses collègues d’Hollywood mais qui lui a valu de mettre le public de son côté.
Car même s’il est courageux et légitime de se défendre, refuser le diktat de la minceur peut être dangereux pour sa carrière. La rebelle
Kirstie Alley en est le meilleur exemple : quinze ans après avoir connu la gloire aux côtés de
John Travolta dans
Allô maman, ici bébé, la cote de la comédienne est au plus bas malgré son talent. Et pour Kirstie pas de doute : c’est son physique qui freine les réalisateurs. Avec la complicité de Brenda Hampton (maman de
Sept à la maison), elle décide en 2005 de créer sa propre série et de se donner le rôle principal. A mi-chemin entre la TV réalité et la série,
Fat actress met en scène les déboires d’une actrice à succès devenue obèse et dont plus personne ne veut dans le métier à cause de sa silhouette hors-normes. Satire comique sur le show-bizz, la série fait grincer des dents et s’arrête au bout de seulement sept épisodes.
Et vous, pensez-vous qu’il faut être légère comme une plume pour devenir un poids lourd du show-bizz ?
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Jeu de briques
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