Il y a quelques temps, j’ai lu un article dans Le Devoir (oui, encore !) qui parlait des nouveautés littéraires de 2009. J’ai retenu le titre “Sous la toge” de Nathaly Dufour parce que j’aimais bien la description que la journaliste en faisant et parce qu’après avoir lu la quatrième de couverture, j’étais certaine de vouloir le lire. Le hasard a voulu que Nathaly soit une des lectrices de mon blogue depuis quelques temps et me laisse un commentaire pour la première fois, deux jours après ma lecture de cette article du Devoir.
S’en est suivi un échange de courriels ainsi qu’une invitation à son lancement qui a eu lieu lundi soir au pub de l’université Laval. J’ai alors eu le plaisir de rencontrer Nathaly et sa sœur, deux personnes vraiment très chaleureuses, ainsi que le chum d’une de ses amis qui est Français et avec qui j’ai échangé de longues impressions sur le Québec et la France, et plusieurs autres personnes présentes. De belles rencontres et j’ai adoré l’effervescence qui régnait. L’enthousiasme aussi.
Nathaly et sa sœur ont également eu la gentillesse de parler de mon roman à leur entourage et j’ai dû pour la première fois résumer mon roman à ceux qui me l’ont demandé. Un bel exercice pour ce qui s’en vient.
J’aime toujours autant rencontrer des auteurs, pouvoir échanger nos expériences, j’espère que le salon du livre de Québec me permettra de le faire encore plus en profondeur.
Pour en revenir à “Sous la toge”, voici la quatrième de couverture.
Caroline n’est pas seule dans cette galère. Il y a Valérie et Eugénie, les copines du bac qui, elles aussi, se frottent à cette réalité. Ensemble, elles tentent de tout régler, y compris la recherche de l’âme sœur. Ce sont les Con-ci-lia-Bulles !
Leur rituel sacré dans les temps de doutes, de peines. Des rencontres gastronomiques arrosées de bubulles.
Et puis il y a Daniel, l’amoureux de Caroline, stagiaire au bureau du procureur de la Couronne. Le hic est que le bel anglophone est bisexuel.
J’ai étudié en droit moi aussi en France, pendant trois ans, avant de changer de voie alors lire les doutes d’une jeune femme concernant son avenir professionnel, j’étais certain que cela allait me rejoindre. Sans compter les copines, les soirées alcoolisées, l’histoire d’amour à problème, et cerise sur le sundae, un cadre familier puisque l’intrigue prend place à Québec.
Je n’ai vraiment pas été déçue. J’ai lu ce livre en deux jours à peine, me laissant emporter par la plume de Nathaly et les doutes puis la force de Caroline, son héroïne, que ce soit avec Daniel, son chum ou par rapport à sa vie professionnelle. J’ai trouvé qu’on ressentait parfaitement l’ambiance du cabinet d’avocat, les différences de traitements envers les hommes et les femmes, et le harcèlement sexuel dont est victime Caroline. Mais elle ne se laisse pas faire et j’ai été très fière d’elle à la fin. Seul hic, j’ai rencontré le point final trop tôt, j’aurais aimé en savoir plus sur l’après, que ce soit au niveau professionnelle que privé. Une suite est en cours de rédaction ce qui devrait satisfaire ma curiosité.
Ce que j’ai aimé surtout, c’est la manière habile de mêler les choses plus graves (harcèlement, problème de conscience, équité devant la justice) et les choses plus légères (le sexe, les discussions de filles) J’aime me détendre et réfléchir en même temps .
C’est ce que j’ai essayé de faire avec mon roman et j’espère que le résultat sera aussi harmonieux que “Sous la toge”
Un beau moment de lecture que je ne peux que vous conseiller.