Des centaines de petits hommes tout en rouge, en gants blancs et masque sur le nez, aux commandes d’énormes engins de terrassement « climatisés », ont envahis le désert entre In Salah et Tamanrasset depuis un an. Ils sont chinois…et tous les cent kilomètres ils ont établi de mignonnes bases de vie blanches aux faux de toits de tuiles rouges. De petits semis bien ordonnés et arrosés en permanence donnent plantes et soja pour leur cuisine « made in china » et dans la pièce de détente la table de ping pong attend le soir et le retour des chantiers
Ils travaillent sur l’un des plus gros chantiers actuels en Algérie, de jour comme de nuit sous la canicule de l’été (45°), le froid parfois glacial de l’hiver, ou les vents de sable puissants du Tidikelt pour amener début 2010, depuis la nappe phocéenne d’In Salah l’eau qui fait défaut à Tamanrasset.
Début 2010 on oubliera à Tamanrassetde faire remplir chaque semaine par des camions les citernes’ une très grande partie des habitations de la ville qui compte plus de 100.000 personnes…l’eau courante aura traversée 700 kilomètres de désert et il suffira d’ouvrir son robinet. « Aman Iman : l’eau c’est la vie »