Belle journée dans le canton de Putanges, en campagne.

J'ai été aussi heureux de pouvoir m'expliquer avec la presse présente puisque notre relation a été vive dimanche soir. Je reconnais volontiers mes torts. Ce n'est pas parce qu'une question stupide est posée par l'un que les autres doivent être maltraités. Normalement il existe des attachés de presse pour apaiser mais ils devaient être aux abonnés absents, ce soir là. L'échange a été très intéressant pour moi car j'ai mesuré que nous devrions être plus transparents sur notre manière de travailler dans l'heure qui suit immédiatement la clôture du scrutin. En réalité, nous sommes parfaitement informés des résultats qui tombent, bien avant le bureau centralisateur. De sorte que lorsque nous arrivons à la proclamation des résultats nous les connaissons parfaitement et avons déjà eu le temps de préparer dix fois nos « éléments de langage ». Présumer notre surprise, c'est nous accuser d'amateurisme. Je comprends mieux nos incompréhensions. On fera mieux dimanche ! C'est promis !
S'agissant enfin de notre concurrent, sa dernière ruse consiste à comparer la participation de dimanche dernier avec celle de l'an passé, alors que se tenaient des cantonales et des municipales, le même jour, partout en France. La ficelle est tellement grosse qu'il est difficilement imaginable qu'elle puisse marcher. Prendre les électeurs pour des imbéciles ne me semble pas la meilleure façon de les séduire. Espérons-le !