Le 22 janvier, le tribunal d’Angers à condamné un homme pratiquant la dentisterie équine connu de tout le milieu des courses à trois mois de prison ferme. Condamné en 2001, il a malgré tout continué d’exercer à la demande des propriétaires de chevaux, à raison de 1200 chevaux par an, soit une centaine par mois. Son chiffre d’affaire est de l’ordre de 80 000 euros dans l’état ne voit pas un centime puisqu’il pratique au noir bien que facturant la TVA à ses clients.
Son savoir n’est par ailleurs nullement remis en question, aucun client n’ayant porté plainte.
La petite phrase du procès sera prononcée par la vice-procureur: « ce savoir-faire d’extraire ou de limer les dents des animaux est du monopole des vétérinaires ».
D’une la profession de dentiste équin semble lui être inconnue et de deux, elle a une vision un peu réductrice de leur profession.
Le fond du problème serait donc un exercice illégal de la profession de vétérinaire (et non pas de dentiste) équin et non pas des mauvais soins aux chevaux. Il était en effet accusé d’avoir pratiqué pendant plus de 20 ans la médecine et la chirurgie vétérinaire.
Le quasi monopole des vétérinaires sur la dentisterie a encore de beaux jours….
Photo eveilspirituel.net