J'ai raté dimanche les 16èmes Victoires de la Musique Classique. C'est justement la seizième fois que je les rate ! Vous allez me soupçonner d'un snobisme avéré mais je vous assure que c'est parfaitement involontaire. En même temps, à chaque fois que l'on m'en parle, j'ai l'impression de l'avoir échappé belle... Je concède que seize actes manqués sur le même sujet, ça fait beaucoup.
Il semblerait que Sandrine Piau ait été à l'honneur et je trouve cela formidable pour ma part, vus ses multiples talents. Primé également, Pierre-Laurent Aimard (the famous French pianist) a même eu l'audace de tenter d'égayer les chaumières avec le Regard de l'Esprit de joie d'Olivier Messiaen. Un des vingt regards sur l'enfant Jésus un dimanche à 16h20, c'est imparable. Hélène Grimaud quant à elle n'a pas été lauréate.
Selon la presse, 1,1 million de téléspectateurs ont assisté à cette émission (contre 1,36 millions en 2008 et 2,2 millions en 2006). On pourrait presque comparer la courbe avec celle des ventes de CDs classiques depuis 2006.
L'année prochaine, il faudra laisser la programmation à TF1 et la tenter à 3 heures du matin, juste avant "Très chasse, très pêche" pour tester à combien se chiffre le "noyau dur" des mélomanes.
Lien vers un article de 20 Minutes pour en savoir plus (désolé, je n'ai pas trouvé mieux).
Allez, si vous les avez ratées comme moi ces fameuses Victoires, je vous propose cette vidéo avec Sandrine Piau qui déploie tout son art de la vocalise (Festival de Beaune 2003 - 1ère partie du motet d'Antonio Vivaldi "In Furore Justissimae Irae" - RV 626 avec l'ensemble Amarillis).