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abCIDE présente l'ESS carnet(s) d'Algebrista...

Publié le 10 février 2009 par Ressol

Note d’actualité – Prologue à une réponse coopérative à l’Appel à projets Trophées de la Fondation Crédit Coopératif 2009 en Région Rhône-Alpes (et autre(s) Région(s)intéressée(s) par l’expérimentation).

Dans la diversité culturelle de la vie locale d’un « pays » en Territoire Rhône, des jardins familiaux, du Pontias ou d’autres solidaires en agri-culture, un étendage d’art « La Grande lessive », dans la rue, dans une école maternelle, dans un Foyer de Jeunes travailleurs, une maison de retraite, au CDI d’un collège, un Forum Social Local accueilli par un village, des ados impliqués dans la préparation et l’animation d’une Foire Eco-biologique, un accompagnement de lycéens professionnels sur un chantier d’application avec des artistes complices pour un réenchantement du travail, un festival d’épouvantails dans le Département voisin, un séminaire nomade interrégional des politiques locales de la jeunesse sur les traces des mobilités des parcours de vie, l’animation-formation en plusieurs lieux de solidarité internationale pour le codéveloppement par la vie locale plus en humanitude, des jumelages européens affichés, documentés, utiles pour l’orientation et la formation professionnelle des « juniors », un travail d’histoire et de mémoire avec des médiateurs culturels et l’archéologie des paysages, mise à l’eau d’un Pays d’Art et d’Histoire en Territoire Rhône, essais de flottabilité et navigation à l’estime avec quelques escales festives et documentées, sur les traces historiques des premières coopératives ouvrières autogérées, cours du soir, jardins, solidarités et autres innovations sociales résurgentes, un atelier d’écriture Economie Sociale et Solidaire dans un Forum des métiers, une bibliothèque de rue les jours de marché, des lycéens « journalistes » aux 5émes Assises du développement durable, « juniors » invités à la découverte d’un conservatoire de l’électronique et de l’informatique, une installation documentaire et artistique pour les Journées Européennes du Patrimoine revisitant le 19éme siècle industriel et la naissance des Droits de l’enfant, via l’industrie textile, une ballade géo-poétique dans les vignobles avec les « Dix mots » de la Semaine de la Langue Française, des correspondances « rurbaines » et des jumelages de « territoires de projet » animés par des « juniors associations » intercommunales de Pays et de Communautés urbaines, des visites-ateliers « Droits de l’enfant » de sites et de musées, « Les jeunesses au travail, en rire(s) … des mots pour dire demain » pour un Printemps des Poètes intergénérationnel et interinstitutionnel, rencontre avec les derniers des Mohicans et autres cosmonautes, quelques histoires d’eau et de turbines, etc…

Une « jeunette » prénommée abCIDE vient ouvrir quelques pages prologue d’un carnet de valorisation des acquis d’expérience sociale des « enfants- ados-juniors » solidaires des A.J. (anciens jeunes) accompagnateurs. La démocratie participative documentée au service de la réussite coéducative - supplément d’âme d’une école un peu fatiguée de la compétitivité - biens relationnels issus de la coopération avec ses cités et ses campagnes liées. Les Territoires circulatoires, réciprocités et gains collatéraux.

l’ESS carnet(s) d’Algebrista © Arcure

L’ESS carnet(s) d’Algebrista , illustre(nt) et valorise(nt) par et pour " les juniors" les acquis d’expérience de la vie associative et les pratiques sociales post-péri et extrascolaires.

Si l’apparition de la notation des professeurs par leurs élèves avait suscité un certain émoi dans " la catégorie enseignants", l’auto-évaluation collective continue par "les juniors" de leurs propres acquis d’expérience associative et d’usage des "services" post, péri et extrascolaires, ressemble à un Droit. Droit inscrit dans la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (dont ceux – collectivement- de s’organiser, de s’exprimer et de s’informer). Avec les attentes et les promesses de reconnaissance d’autonomie " les jeunesses au travail" trouvent enfin avec L’ESS carnet(s) d’Algebrista , la résolution d’une étrange énigme, celle de la neutralisation d’une part de leurs acquis. Celle de l’utilité sociale personnelle, individuelle et collective de toutes les activités post-péri-extra-scolaires dont l’Education Nationale s’évertue à minimiser l’importance, car elle ne pourrait en faire l’évaluation exclusive (collective partagée ?). Si l’intérêt supérieur de l’enfant ( l’enfant au cœur du projet éducatif, d’enseignement et de formation jusqu’à sa majorité, avec l’autorité parentale souvent malmenée par divers acteurs) passe par l’estime de soi de l’enfant et sans doute le respect d’autrui ( de ses pairs et des A.J. anciens jeunes) et son inscription dans «  le grand récit d’humanité  » ; il est pour le moins étrange que les enfants et les jeunes ne participent en rien à l’appréciation de la valeur d’usage de la multitude des « services » réputés institués, organisés, calibrés, personnalisés et localisés, pour « leur bien ».

Peut-être que les enfants et les jeunes "autorisés" à exprimer leur vécu de ses "activités" constitueraient "une richesse" pour la société et une ressource pour engager le « dialogue social intergénérationnel ». Cette proposition de " rupture", légèrement à contre-pied pour l’éducation populaire comme pour l’Education Nationale ressemble à une troisième voie qui rompt l’équilibre de la défiance réciproque qui prévaut autant au CNAJEP, à l’INJEP, etc… qu’à l’Education Nationale, que la Jeunesse, Sports, Vie associative, etc... «  Décoloniser l’enfant  » Retour salutaire d’une vieille lune !

Les Actes des 2émes Assises Nationales de la Jeunesse (ANJ2) du 17 octobre dernier au Conseil Economique et Social et Environnemental (CESE) viennent d’être publiés, imprimés et diffusés et en page 29 de ces Actes, peut se lire le questionnement «  Comment capitaliser les acquis d’expérience de la vie associative ?  ».

Invité et présent à ces ANJ2, votre serviteur- sociologue, chercheur –praticien directeur du C.I.C.S.TE Arcure Art. 17 - est l’auteur de cette intervention-questionnante publique, comme les Ateliers d’Algebrista en amont des ANJ2 intervenaient sur le Forum du CESE avec la question de l’interterritorialité : «  La question d’Algebrista  ». Les enfants et les jeunes ne sont pas les otages des niveaux de compétence territoriale (républicains) successifs qui structurent utilement leurs parcours de vie sociale depuis la petite enfance, jusqu’à la vie adulte. Dans le cadre de «  la formation à l’exercice de la citoyenneté  », pas à pas les enfants, les jeunes découvrent, s’étonnent, comprennent ou méprisent et traversent (laborieusement et souvent seuls dans le décodage d’un bon nombre de signes de piste) les strates de nos organisations « adultes » administratives, territoriales et institutionnelles. Mille-feuille souvent décrié, (mais c’est une autre histoire d’adultes !), cette aventure, de la tentative d’autonomie critique des jeunesses au travail avant même l’emploi, structure des comportements plus ou moins « citoyens », sociaux et coopératifs d’adultes. Cet héritage est là déjà.

L’ESS carnet(s) d’Algebrista veu(len)t répondre à cette nécessité de « traces autogérées et accompagnées » qui reconnaît aux enfants et aux jeunes les Droits fondamentaux inscrits dans la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE intégrale du 20 novembre 1989) qui aura donc 20 ans d’existence le 20 novembre 2009.

Dans cette perspective des 20 ans de la CIDE, un «  Livre d’or de la parole des enfants  » s’élabore sous les hospices de la Défenseure des enfants Mme Dominique Versini, pour être remis au Gouvernement et au Président de la République le 20 novembre 2009. L’ESS carnet(s) d’Algebrista fera/ont (complément(s) d’enquête) et cortège derrière les angelots invités à cette réception gouvernementale et présidentielle dorée.

Ainsi que Martin Hirsch le déclarait le 17 octobre 2008 au CESE, le RSA se mettant en place cette année 2009, reste à inventer autre chose pour les 16-25 ans qui en sont (heureusement) exclus, mais qui justifient d’une écoute, d’un accueil et d’un accompagnement, qui en période de crise aussi structurelle que l’actuelle mondialisée, réponses qui ne peuvent être conjoncturelles. Quoi que nous pensions des déclaratifs gouvernementaux ou de l’opposition, nous sommes au pied du mur. Voir le Rapport alternatif de mise en œuvre de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant par la France sur le Site www.dei-france.org ."DROITS DE L’ENFANT EN FRANCE : AU PIED DU MUR"

Expérimentation dans le cadre d’une réponse d’accompagnement hors Revenu de Solidarité Active des 16-25 ans dans les parcours d’information, d’orientation, de préformation et de formation professionnelle au sein des dynamiques territoriales ( mobilités, spatiales, sociales et symboliques – sociologie appliquée au développement local – http://socio.univ-lyon2.fr ).

Après l’éclairage des dynamiques territoriales en 20 Régions de France par une foultitude d’acteurs par le Mois de l’Economie Sociale et Solidaire 2008, il serait heureux que «  La mise en culture des territoires  » bénéficie pour les « juniors » de ces lumièr ESS là !

Droit de cité pour une formation à l’exercice de la citoyenneté des enfants et des jeunes non disjointe de la découverte économique et socioprofessionnelle et d’autres curiosités ludiques.

Juste pour que nous les adultes tentions d’être crédibles et convaincants pour leurs intelligences sensibles !

Solidairement.


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