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Pas facile d’être une bonne poulinère

Publié le 10 février 2009 par Pierreristic

On parle beaucoup du choix des étalons mais qu’en est-il de celui du choix de la poulinière? A se demander si n’importe quelle jument ne ferait pas l’affaire…. Et bien non, il est un certains nombres de critères que la jument doit cependant remplir:

  • La jument doit également avoir de bonnes origines, en tant que poulinière elle doit offrir une solide lignée à ses descendants, car il s’agit à 50 % du capital génétique du poulain.
  • Le physique de la jument est important car héréditaire. Critères variables selon la race et la destination des produits. Il est évident que l’on ne recherchera pas les mêmes critères morphologique chez un quarter destiné au reining  que chez un Selle Français destiné au CSO. La jument doit également avoir une belle tête car les acquéreurs actuels achètent autant un potentiel qu’un physique.
  • La jument doit avoir un bon mental et être généreuse au travail. Si elle n’est pas travaillée, son attitude de tous les jours à l’écurie pourra suffire à se faire une idée de son mental. Il semblerait que la personnalité de la jument soit très marquante pour les poulains a venir. Le comportement de la mère aura un impact sur le petit qui tendra à l’imiter. Dans le cas d’une mère à “troubles du comportement” (nervosité, agressivité, agitation)  il faudra envisager un sevrage précoce du poulain. Une jument dominante offre un gage de protection vis à vis de son poulain et elle n’est pas à mettre dans la même catégorie qu’une jument agressive.

Malgré tout, si tous les critères semblent réunis, il faudra veiller également à sélectionner une jument qui ne revienne pas trop chère à la saillie, car elle aurait du mal à prendre ou a garder le poulain.

Cependant et malgré le soin que l’on aura pris à sélectionner tant la poulinière que l’étalon, la nature est ainsi faite que parfois les choses n’évoluent pas dans le bon sens. Au moment de la mise bas ou dans les jours qui suivent soit le poulain soit la mère décède. Il arrive également des cas ou la mère rejette le petit. Comment faire alors pour le mieux pour celui qui reste?

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Il existe des centres spécialisés pour cela qui regroupent juments venant de perdre son poulains et orphelins ayant perdu leur mère soit par rejet soit parce qu’elle est morte.  Keros quant à eux propose des locations de juments nourricières (n’ayant pas pouliné) pour 1900 euros. Les juments sont ainsi louées dans le seul but d’élever un poulain. Elles ont été sélectionnées après plusieurs poulinages et sur la base de leur excellent caractère  -douce et docile-,  de leur instinct maternel, et bien entendu avec une lactation importante (induite par un traitement hormonal). Elles présentent un risque quasi nul de rejet contrairement au jument ayant perdu un poulain à qui on présenterait un orphelin.

De même qu’il existe des fournisseurs de lait ou de substituts de lait qui peuvent livrer dans les plus brefs délais. Cependant nourrir un poulain au biberon c’est prendre le risque d’avoir un cheval adulte ayant un comportement anormal.

Photo  chevalmargauxponey et la nature.fr


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