Après le décès de sa mère, Patrick Sébastien parle sans tabous de la douloureuse période qu'il vient de traverser, mais aussi des nombreuses autres épreuves qu'il a traversées.
A 55 ans, le si jovial présentateur et chanteur, traverse une période particulièrement difficile. En effet, après le décès de sa mère en novembre dernier, il a dû supporter, en janvier, la perte de René Coll, son chef d'orchestre, mais surtout son ami.
Interviewé par le site dhnet.be, il parle sans tabous de son rapport à la mort. Sa propre mort ne l'effraie pas, explique-t-il avant d'ajouter : "Ce qui me ferait chier c'est de ne pas voir grandir ma fille Lili. Je pense que je ne vivrais pas vieux avec tout ce que je fume et avec le rythme de vie que j'ai eu." Cette petite fille polynésienne, il l'a adoptée en 2007 avec sa femme Nana.
En 1990, Patrick Sébastien a affronté l'un des pires drames qui puisse arriver à un père, la perte de son fils. Sébastien, 19 ans, s'est tué dans un accident de moto. C'est pour lui rendre hommage que Patrick Boutot est devenu Patrick Sébastien. "Avec la mort de Sébastien, mon fils, j'ai appris à relativiser", confie-t-il au site belge.
Suite à la mort de sa mère et à la disparition de son ami René Coll, il s'apprête à sortir un livre, peut-être une sorte de thérapie pour évacuer sa souffrance. "J'ai un livre qui va sortir et qui s'appelle "Tu m'appelles en arrivant". J'y explique les deux derniers mois de la vie de ma mère et surtout la fabuleuse euphorie qui a suivi sa mort, elle est rentrée en moi ! En vivant au jour le jour ces derniers moments, j'ai appris des trucs incroyables, que par exemple l'homme qui m'a abandonné à la naissance n'était pas celui que je croyais et qu'elle m'avait toujours dit, mais un autre..."
Si Patrick Sébastien donne l'image d'un homme heureux, il est en réalité un homme meurtri par la vie, mais dont la formidable énergie reste intacte malgré les coups durs.
LES COMMENTAIRES (10)
posté le 22 mars à 12:12
Je lis en ce moment le dernier livre de Patrick j'ai toujours un poême que j'aimerai lui envoyer, sur la "maman" je suis très émue de lire sa souffrance merci merci mille fois Patrick
posté le 27 juillet à 14:22
chapeau Patrick, tu as surmonter tes douleurs avec du courage, continu ta simplisiter ton franc parler.je serais fan ,comme je l'aie etais jusqu'a present. amitiés
posté le 31 mars à 15:11
formidable pour tout ce que faites continuer on a besoin d'entendre la vérité
posté le 21 août à 09:48
je réponds à "tipoune" que je ne vois pas en quoi Patrick donne des leçons et que je ne vois pas pourquoi il n'aurait pas le droit d'exprimer sa douleur, son vécu, son expérience personnelle. Pourquoi devrait-il garder tout pour lui ? s'il est un homme comme les autres, il a le droit, comme les autres, de s'exprimer, de partager, de crier sa douleur, de l'écrire, de la chanter, de la publier et pourquoi pas ? Sachez, monsieur titoune que le fait de partager ses souffrances,de savoir qu'elles seront lues aide à "guérir". Sachez aussi que ce n'est pas parce qu'on a le fric pour aller au soleil et ce n'est pas parce qu'on est entouré et considéré comme "privilégié" que ça ôte la douleur. ok ça peut aider, matériellement mais pour le reste ? Soyez plus indulgent monsieur titoune, tout le monde souffre, artiste ou non, on est tous des hommes, faits de chair, de sang et d'os. Un compte en banque n'est pas un pansement sur des plaies. Ca peut même être le contraire. Vous en êtes la preuve vivante puisque vous tapez sur Patrick comme s'il n'en avait pas assez eu déjà...
isabelle de Rennes
posté le 21 août à 09:40
quand on écrit ou quand on parle, on ne manque de pudeur ou bien on n'est "vulgaire" que si on manque d'amour et de respect envers l'autre. Ce n'est pas le cas de Patrick. Il aime. il aime aimer, il aime être aimé. Il est comme tout le monde ! il a son franc parler, ses mots, sa spontanéité, il ne calcule pas, c'est le coeur qui parle, l'âme qui se confie et qui fait sa propre psychothérapie et moi je dis chapeau ! gros bisous Patrick
isabelle de rennes
posté le 08 mai à 01:01
je viens de terminer le dernier livre de Patrick Sébastien...j'en suis imprégnée et ne peux m'en détacher. j'ai perdu ma maman il y a 5 ans mais je me retrouve beaucoup dans ce cheminement jusqu'à l'ultime souffle de vie. C'est très bien écrit et plein de pudeur malgré la grande franchise et la spontanéîté de son récit . C'est bouleversant , parfois intrigant mais toujours plein d'amour malgré le manque de retenue...qui reste pudique même si c'est contradictoire . Mais on ne lui en veut pas ,c'est la vérité sans fard au delà de sa souffrance.On finit par envier cette symbiose entre la maman et le fiston... Bravo et Merci Monsieur Sébastien pour cet émouvant partage de votre vie...à deux ,avec elle, votre maman. Monique de Bretagne
posté le 13 avril à 14:15
bonjour, ces quelques mots pour vous dire que ma maman etait née la meme année que la votre et elle est partie elle aussi en 2008. Je partage votre chagrin car son absence est une profonde douleur chaque jour . Je suis en train de lire votre livre, au contraire de vous pour nous ça été un départ rapide, sans préparation (avc)mais nous gardons son image intact . Je vous embrasse chaleureusement, et je vous souhaite beaucoup de courage.
posté le 11 avril à 10:16
Bonjour Patrick, Je viens de suivre l'émission Thé ou Café et j'ai aussi commandé votre livre sur votre Maman car, je vis la même situation en ce moment et vous entendre parler de l'accompagnement du départ de quelqu'un que l'on aime, d'une personne qui vous a transmis des valeurs morales que l'on retransmet à son tour, qui vous a donné le courage d'affronter la vie, mérite que son dernier voyage soit semé d'amour, de tendresse, de délicatesse et d'admiration. Oui, j'admire ma Maman qui, en fin de vie, en soins palliatifs, continue à se lever, se laver, se maquiller, se coiffer chaque jour. J'admire sa dignité et son courage malgré la souffrance et l'abrutissement dû à la morphine pour lui éviter de souffrir trop. Nous avons organisé son retour à la maison, c'est ce qu'elle désire, elle veut partir entourée de mon Papa et de ses enfants. Merci d'avoir mis en mots ce que nous pouvons ressentir, et quand vous avez dit que le corps s'en va mais que l'amour reste j'en suis persuadée, elle sera toujours auprès de moi. En vous écoutant j'ai découvert un homme généreux, libre dans sa tête, simple et modeste, alors je ne suis pas écrivain ni artiste, mais je voulais vous dire que le monde irai beaucoup mieux s'il y avait plus de personnes comme vous. Moi aussi je reste intimement convaincue que l'amour, le respect et le pardon sont les ingrédients nécessaires à une vie réussie. Voilà, je voulais tout simplement vous remercier pour ce que j'ai entendu, les émotions que vous avez provoquées au fond de moi, et la conviction que l'amour de sa famille est la valeur la plus sûre qui nous permette de tenir debout devant l'adversité. Michèle
posté le 09 avril à 21:45
Salut Patrick,
Je suis tout à fait de l'avis de Tipounes.
Vous n'êtes pas à plaindre. Chacun à son lot de malheurs et on fait face comme on le peu . Vous, vous n'êtes pas le plus méritant...le mérite se mérite !!! La mort est dans chaque famille et on n'en fait pas un livre...argent à l'appui ! Un tel livre a toujours une partie d'invention...pour l'assaisonnement !!! C'est pourquoi je ne lis aucun livre autobiographique ! La beauté de l'AME est silencieuse! La vie , la mort font partie de nous tous.Soyons assez humbles pour garder nos soucis, nos souffrances ou alors offrons les à Dieu ... C'est la meilleure thérapie! Une Lotoise ...du côté de Bretenoux !
posté le 03 avril à 11:17
Vous êtes comme tout le monde Mr sébastien, ni plus ni moins. Nous traversons tous des moments difficiles. C'est le lot de chacun. Vous avez la chance d'avoir eu des compensations que la plupart d'entre nous n'aurons jamais. Votre moral pour dire aux autres que si vous arrivez à surmonter vos chagrins ils le pourront aussi, gardez-la pour vous. Vous n'êtes pas dans la vie de chacun.. vous n'êtes pas médecin de l'âme... Un peu d'humilité vous ferait le plus grand bien... Le commun des mortels n'a pas la possibilité d'aller souffrir au soleil avec des gens autour de lui pour régler le quotidien lors d'un deuil ou d'un problème de santé. Il faut s'occuper de tout (démarches administratives, travail, enfants etc...) et très peu de temps pour faire un véritable travail de deuil. Si l'argent du livre que "vous" avez écrit ne vous interesse pas alors pourquoi le publier ?. Votre thérapie est personnelle, elle ne nous concerne pas. Arrêtez de faire le donneur de leçons... MERCI POUR NOUS