Repères chronologiques du Viaduc des Arts
• 1853
Une concession est accordée à la société privée de chemin de fer “Paris Strasbourg” pour réaliser une ligne de chemin de fer ayant pour terminus place de la Bastille.
La mise en œuvre de cette infrastructure a nécessité selon les sites traversés de creuser dans le sol de la ville ou au contraire de construire des ouvrages comme le viaduc de la Bastille.
Inaugurée en 1859, la ligne est désaffectée un siècle plus tard, suite à la mise en service du RER A qui, en dehors de Paris, emprunte le même tracé.
• 1979
L’Atelier Parisien d’Urbanisme est chargé de réfléchir au devenir de la gare SNCF de la Bastille, reconvertie temporairement en salle d’expositions, et à celui du viaduc qui longe la rue de Lyon puis l’avenue Daumesnil.
Sur ce site de la gare, il est proposé de réaliser de nouvelles constructions afin de permettre une recomposition de la place de la Bastille.
• 1982
L’Etat choisit la place de la Bastille pour implantation d’un nouvel opéra.
Dans le cahier des charges du concours international, la Ville de Paris demande que soit intégrée dans le projet, la continuité d’une promenade jusqu’à la place.
• 1983
Dans la communication au Conseil de Paris du 23 novembre 1983 engageant le plan pour l’aménagement de l’Est de Paris, la réalisation de la promenade plantée figure parmi les projets majeures pour la mise en valeur des quartiers de l’Est de la capitale.
• 1985
La SNCF ayant depuis les années 80 envisagé un regroupement de ses activités marchandises en abandonnant en particulier les emprises de la gare de Reuilly, la Ville de Paris approuve le projet d’une zone d’aménagement concertée (ZAC).
La conception du projet est organisée pour une large part autour de la traversée de l’opération par la promenade.
Dans le même temps, plus à l’est une opération de logements et d’équipements publics est engagée (les immeubles des différents programmes sont notamment reculés vis-à-vis de la rue Sahel afin de permettre le passage et la continuité de la promenade)
• 1987
Le Conseil de Paris approuve les principes d’aménagement de la promenade plantée et décide l’acquisition des emprises SNCF de la ligne désaffectée.
• 1988
Une premier phase de travaux d’aménagement de la promenade est engagée le long de la rue Sahel. Une consultation entre quatre équipes de concepteurs est organisée par la Ville afin de définir, notamment, des propositions pour la remise en valeur du viaduc.
A l’issue de cette consultation, l’architecte Patrick Berger est retenu.
• 1989
Achèvement et ouverture au public de la promenade entre la rue Picpus et l’avenue du Général Michel Bizot.
• 1990
En février, le Conseil de Paris approuve la création d’un périmètre de Déclaration d’utilité publique sur le viaduc et plusieurs parcelles situées à son arrière entre la place de la Bastille et le secteur Reuilly.
La construction du viaduc à en effet créé une césure brutales entre le quartier du faubourg Saint-Antoine et l’avenue Daumesnil, laissant à vif des plaies sur l’arrière des îlots qui bordent la rue Charenton.
Le Conseil de Paris définit également le programme de l’opération qui comporte l’aménagement de la promenade entre la rue Moreau et le site de Reuilly, la création d’un jardin au niveau de la rue Hector Malot, la construction de logements, de surfaces commerciales, et enfin d’un petit programme de bureaux.
Paris confie la réalisation de cette opération à une de ses SEM, la SEMAEST, société d’économie mixte d’aménagement de l’Est de Paris.
En avril, une nouvelle séquence de la promenade, entre la rue de Picpus et la ZAC Reuilly, est ouverte au public.
• 1991
En continuité des parcours déjà réalisés, l’aménagement de la séquence avenue du Général Michel Bizot boulevard de la Guyane est achevé.
• 1992
L’aménagement du mail traversant la ZAC de Reuilly est terminé.
Les travaux de réhabilitation démarrent pour la tranche Rambouillet/Diderot.