Alors que les Vélib facilitent les déplacements de milliers de parisiens et sont devenus un bien commun des Parisiens, sans doute une poignée de vandales s’amusent à les endommager, à les détruire, sans parler de ceux qui ont trouvé de bonnes filières pour une utilisation sous d’autres cieux.
Selon les chiffres confirmés par le concessionnaire des Vélib parisiens, depuis le lancement des Vélib , 7 800 engins ont disparus et 11 600 ont été vandalisés, sur un parc total de 20 000 engins, sans parler des 1 500 réparations quotidiennes sans lesquelles plus aucun Vélib de roulerait à Paris dans les 10 jours.
Alors que Vélib était conçu pour devenir une source de recettes pour la ville, celle-ci a été obligée de s’engager à verser désormais au concessionnaire, au-delà de 4% de Vélib volés ou détruits, 400 euros par vélo, au risque de revenir sur les modalités de la concession au delà de la perte de 20% du parc.