Pour faire marcher un projet commun (à deux personnes ou plus;)), tout le monde (d'intelligent;)) sait qu'il faut privilégier l'intérêt commun aux intérêts individuels. Sinon, le projet capote. Idem dans le couple messieurs dames: l'intérêt commun. L'intérêt commun du couple étant.... euh..... le conte de fées?
Alors tentons l'exercice inverse avec quelques exemples d'intérêts individuels proscrits, plus parlants:
1 - la vexation intensive et intempestive : Non, il n'a pas répondu au texto "je t'aime mon chéri" de toute la journée.... no vexation amigo, même si ça pique un peu, tu s'assois dessus, pas la peine d'en faire une vexation d'état. Il t'aime quand même -le gougeat-. Tu t'enfiles une boîte de Quality Street, et tu te calmes parce que t'es en overdose de sucre.
2 - le ramenage à soi continuel : Non, elle ne dort pas en te tournant le dos parce qu'elle est en rogne contre toi -quoique:p-, mais parce qu'elle aime cette position pour dormir, c'est tout, rien à voir avec toi amigo. Tu caches quelques Quality Street sous ton oreiller, et tu t'endors avec le bruit des cellophanes multicolores qui bruissent.
3 - le décalage temporel permanent : Il adore veiller, c'est sa spécialité. Mais là, cette semaine où justement toi tu pètes la forme et où tu voulais fêter dignement la fête du string, il s'est endormi comme une larve sur le canapé à 22h, tous les soirs. Ca s'appelle la faute à pas d'chance, ou, la loi du décalage temporel permanent. Voir les numéro 1 et 2 pour les réactions à éviter. Et mange quelques Quality Streets au chocolat, y'a des endorphines dedans.
4 - Le montage en flêche: pour protéger sa petite personne et son intérêt perso, on se défend. On a tous appris ça en CE1. C'est celui qui crie le plus vite et plus fort qui gagne. Sauf que, sauf que. Dans le couple, les mots hurlés restent gravés, parfois plus longtemps que les mots sussurés. Alors quand le montage en flêche s'annonce, on inspire à fond, et on prend une nicorette ou un Quality Street mou au beurre salé qui colle au dents et empêche de prononcer un mot supplémentaire.