Nostalgie ?

Il m’arrive parfois de faire un brin de ménage sur ce blog, de relire des choses, souvent d’en supprimer, ou d’en mettre de côté. J’ai relu ce billet et les commentaires associés et ai été pris d’un léger pincement de nostalgie.

Cette nuit, la tempête a balayé les derniers flocons et fait fondre l’épaisseur de neige, comme un signe avant coureur de la fin de l’hiver. Tempête climatique, tempête sociale, et puis parfois tempête dans un verre d’eau.

Pas la peine de revenir, pour les lecteurs d’Epidemik, sur la lamentable polémique lancée par un internaute portant finalement très mal le nom d’un magnifique état des Etats-Unis où l’on sait pourtant manier le verbe avec bonheur et humour dans les coins les plus reculés.

Juste saisir au vol une conversation indirecte alors entre deux des principales protagonistes de cette histoire et qui prend aujourd’hui une forme de petit arrière goût amer pour ceux qui aiment les paysages de cette partie de la galaxie blogosphérique. C’était à l’occasion de cet article concernant déjà un(e) mauvais(e) coucheur(se)…

Je l’ai déjà dit, je ne vais pas me répéter, je n’aime pas que les gens que j’apprécie se tapent dessus, mais c’est comme ça. Il y a des hivers beaux et froids qui illuminent votre esprit, et puis il y a des hivers tempêtueux et pluvieux qui jaunissent l’herbe un temps couché sous la neige,  qui cassent quelques branches… Dans ce cas précis, il faut savoir se dire qu’il s’agissait d’une branche pourrie et que sa chute pourra permettre à l’arbre de repartir avec vigueur.

Au printemps.