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Et le brainstorming opérationnel ?

Publié le 10 février 2009 par Pminguet

Spécial crise
Et le brainstorming opérationnel, vous y avez penser ?
La période est difficile, les clients de plus en plus exigeants, les projets plus complexes à signer. Les TPE, PME n'ont pas le temps de prendre du recul pour se repositionner, pour ajuster leurs offres, pour s'adapter. Il est souvent intéressant de faire appel à un regard extérieur, synthétique, expérimenté et pragmatique.

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Petit flashback
La question peut vous paraître un peu étrange. « Le brainstorming, mais c'est vieillot », j'ai même reçu un commentaire sur Twitter : « tu devrais utiliser un outil de messagerie instantanée » (j'aime les geeks qui pensent que la réponse à une problématique c'est un outil) et sur Facebook : « tu devrais utiliser twitter ». Preuve que renseigner ses statuts régulièrement permet d'avoir un feedback rapide. Et là, je me suis dis, tiens il y a de l'incompréhension dans l'air.

Dans les années 1970-1980 le brainstorming était pratiqué comme une « animation » par certains, il fallait faire sortir des idées, de préférences très étonnantes, mais sans vraiment de préoccupations opérationnelles ou stratégiques, puisqu'il s'agissait plutôt de faire la cohésion de groupe.

Dans les années 1990, le brainstorming, était souvent « utilisé » ou pratiqué lors de séminaires afin « d'occuper » une session ou une matinée et de faire comme tout le monde, on était aussi dans la période boîte à idée. On réfléchissant sur des idées, des produits, des slogans, des positionnements. Mais dans bien des cas çà restait anecdotique ou assez « folklorique » et loin d'une mise en oeuvre.

Opérationnel avant tout
Le brainstorming opérationnel c'est tout le contraire. Personnellement je pense qu'une journée, pratiquée régulièrement avec un suivi (oui çà peut s'apparenter à du coaching dans certains cas, dans cas là on est dans du coaching d'entreprise) c'est bien, ensuite chacun peut commencer à avancer, mettre en place, se recentrer sur sa problématique propre et avancer avec du concret (je déteste le mot livrable désolé, sans doute un traumatisme lors de mission dans de très grand groupe où ce mot été le seul que l'on mettait devant le nez des consultants... « Peu importe que l'on soit ou pas en phase avec la mission, il faut des livrables »)..

Prenons un exemple
Une entreprise de service de 10 personnes, doit se démarquer, se fixer des objectifs pour se positionner clairement face à ses concurrentes et ses clients.

Evidemment elle a un budget serré et après 5 ans d'existence doit changer de braquet, malgré la crise actuelle. Les dirigeants ont déjà entamer des réflexions. Dans leur mode de management, ils impliquent leurs collaborateurs. Après deux rencontres, de deux heures, avec le dirigeant, une première séance a été fixée, histoire de faire connaissance avec l'équipe, de parler de ce qui a été fait, réussit, voir mal fait et pourquoi pas raté.... Deux semaines plus tard, nouvelle séance et là, on travaille directement sur les axes forts de développement... Avec à la fin de la séance, un positionnement précis, une adhésion de tous où chacun trouve sa place...

Dans d'autres cas on peut aussi travailler directement sur la validation d'une proposition ou d'une stratégie proposée à un client, qui doit en plus être cohérente avec les axes de développement de la société de service...

Parlons en !
Evidemment je ne peux pas donner plus de détail, mais comparer à ce qu'aurait fait la PME toute seule, le gain de temps est énorme, le recul et l'analyse d'un regard extérieur est un apport riche. Bien entendu l'expérience riche du consultant et son esprit de synthèse doivent être l'un des critères de choix avant de s'engager dans la démarche.

Mais parlons en si vous le souhaitez...
Pascal Minguet [email protected] 06 60 324 386 


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