Je voulais lui acheter des fleurs ; mais habile comme je suis, je me suis dit qu’en les lui lançant j’allais les lui expédier dans la figure.
Il faut savoir qu’au Crazy Horse, il y a trois spectacles par soir. Donc pendant que le premier spectacle se termine, on attend dehors, dans une avenue, bénéficiant d’une faille géographico-temporelle, qui l’a fait migrer en Sibérie. En clair on se pelait le cul ; qu’on a fort sémillant mais moins avec la chair de poule. On en a donc profité pour regarder les gens, dire du mal et chercher ceux plus moches que nous.
Les VIP passaient devant nous. Des milliardaires avec leur fille femme, deux fois leur poids de vison sur le dos, des jambes qui m’arrivent au menton, que j’ai certes fier mais qui plafonne a 20 cm du sol).
J’ai bien tenté d’arguer qu’on avait des billets classe diamond, d’agiter mes bijoux en pur diamant synthétique chinois, ca a pas marché. Nous eusses été moins humbles que nous aurions usé des statuts de blogueur influent de Pingoo et Alexiane, mais ca n’est pas notre genre.
Le spectacle. Donc sur 1h environ, on voit bien Dita 15 énormes minutes. Elle est formidable, elle est magnifique, j’avais le cœur qui faisait boom boom pendant 15 énormes minutes. On a cherché les défauts des danseuses ; on cherche encore.
J’avoue que je n’ai pas tout aimé dans le spectacle. Il y a des choses beaucoup trop explicites. Il y avait néanmoins un tableau créé par Philippe Découflé, avec un jeu de miroirs qui était très réussi. Dita en un mouvement de tête rendrait Brice Hortefeux souriant. Les autres sont obligés de tortiller les fesses vingt minutes.
Après comme c’était un peu fête, on est allé boire un verre, j’ai pris une chouette tisane et on a ensuite erré 2h dans paris pour trouver des clopes. On en a donc trouvé à Saint-Malo à Montparnasse ce qui a fait conclure à Dieu que les bretons avaient toutes les qualités (personne n’en doutait bien evidemment).