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EDF PRO, a tous les droits, et nous, seulement ceux de payer et de fermer sa gueule.
Publié le 10 février 2009 par Forrestgump54
Commerçant, je suis client à EDF PRO. Pourquoi ? Tout simplement, j’ai gardé mon fournisseur d’électricité que j’ai toujours eu. Mais voilà, n’ayez surtout jamais un problème de facturation chez EDF. Histoire de celui qui a tous les droits, et de celui qui n’a que ceux de payer et de fermer sa gueule. Depuis dix ans, j’occupe un local commercial et depuis dix ans, tous les deux mois, je paye entre 150 à 200 € de consommation d’électricité. En Novembre 2008, je reçois une facture de 702 €, vous imaginez ma surprise et de ce fait je téléphone au service client. Un agent me répond tout simplement alors que je lui explique la situation, « les indexes sont bons, il faut payer ». En insistant un peu, je réussis tout de même à avoir le passage d’un technicien. Celui-ci est venu, a coupé le compteur pour voir si celui-ci tourné quand même. Sa réaction a été de me dire, « vos indexes paraissent justes, mais je trouve que votre facture est vraiment disproportionné quant à votre utilisation de l’électricité ». Donc, pour moi il y a problème. En décembre, je reçois une nouvelle facture celle-ci basée sur une estimation de 335 €, bien évidemment, EDF s’est basé sur la facture de novembre. Une nouvelle fois j’appelle le service client, en sachant qu’entre temps j’ai reçu un courrier me menaçant de coupure de compteur. Je réexplique le problème, je fais état du passage du technicien, je dis ce qu’il en a conclu. J’ajoute même, pour ne pas être embêté, j’étais prêt à verser des acomptes sur ces factures. L’agent me proposa de m’envoyer cette fois un technicien pour tarer le compteur en me signalant que cela était à ma charge. Le compteur appartient à EDF, mais s’il déconne, c’est à ma charge. L’agent rajouta qu’il ne fallait pas verser ni d’acompte, ni payer les factures avant la conclusion du technicien. Étant discipliné, j’ai attendu la visite du professionnel pour savoir. Pour savoir, tout simplement si ma consommation était juste, je pense que pour un client quel qu’il soit c’est tout à fait normal de savoir ce que l’on paye, surtout de nos jours. En fait ma réclamation se basait sur ce principe, il n’était nullement question de ne pas vouloir payer. Cela se passait courant janvier 2009. Je vends tout ce qui est informatique, des ordinateurs, j’ai un serveur qui héberge des sauvegardes, et j’ai une grille de protection. Ce vendredi 6 Février, date que je n’oublierai jamais et vous comprendrez le pourquoi, grande a été ma surprise d’arriver dans mon commerce à 14 heures 30 et de constater qu’au lieu de tarer mon compteur, celui-ci était coupé. Sans m’en informer, cela s’est passé lors de mon absence, et bien évidemment sans savoir si rien n’aller sauter lors de la coupure. Ce 6 Février était un vendredi, donc la veille d’un week-end où généralement les commerçants font un peu plus d’affaires qu’en semaine. Alors que le dernier agent que j’avais eu au téléphone, insistait sur le fait que pour régler je devais attendre, la venu du technicien, insistait sur le fait que dans la mesure où un dossier était en cours, je ne risquais aucune coupure. C’est tout le contraire qui s’est passé. Vous imaginez ma surprise, mais aussi ma colère. Donc vers les 14 heures 40 de ce vendredi 6 février, je retéléphonais au service client, mais cette fois, avec mon portable, puisqu’il n’y avait plus d’électricité. À un nouvel agent j’expliquais la situation de A à Z, la réponse a été des plus directes, « payer vos factures et nous rétablirons l’électricité ». J’avais beau dire et redire, que je voulais payer, mais payer ce que je devais et pas des sommes qui me paraissaient fausses. C’est le droit de tout consommateur normalement constitué. Eh ben non ! Je suis resté sans électricité pendant tout le week-end, mis en congé mon personnel et bien évidemment avec la crise en cours j’ai perdu mon chiffre que je fais régulièrement les vendredis et samedis. Le lundi matin, à la première heure, je rappelle le service client, j’ai d’abord une dame qui me raccroche au nez