Les syndicats viennent de faire savoir qu'une nouvelle journée de mobilisation est prèvue pour le 19 mars (c'est écrit dans le titre d'ailleurs).
La pression monte donc pour sarkozy et son gouvernement, en espérant qu'ils ne se contenteront pas d'écouter mais qu'ils en tiendront bel et bien compte.
On voit d'ailleurs, malgré les divergences des sondages, que l'allocution du nano façon "j'vais sauver le pays, mame Ferrari" (ben oui, c'est ça la rupture, pas plus de pertinence dans les questions mais plus de glam si on remplace Chabot par Laurence Ferrari) n'a guère convaincue.
Tenir compte de nouvelles mobilisations, ça veut dire aussi prendre de réelles mesures ; des mesures qui ne soient pas uniquement destinées à faire plaisir au Medef (surtout pas au détriment des finances des communes comme pour la suppression de la taxe professionnelle).
La seule mesure susceptible de relancer un pouvoir d'achat en berne, suite au limage des crocs de chihuahua président, c'est une relance des salaires,une hausse dans des proportions qui ne seraient pas que symboliques.
Depuis longtemps, le seul stimulant de la croissance en France était la consommation, un fait que la crise et les splendides idées sarko/woertho/lagardienne ont annihilé.
Pour l'instant, le nano et sa clique s'y refusent, par dogmatisme principalement. Il n'en reste pas moins que, couplée à cette baisse de la TVA qui fait tant rire Sarko quand Brown l'applique, c'est la seule façon de sortir de ce marasme.
Un truc me fait sourire pour revenir à ces journées de mobilisation, c'est de voir les syndicats s'approprier de fait le succès de la journée du 29 janvier, un succès qui ne doit pourtant pas grand chose à ces quasi supplétifs du pouvoir que sont devenues les grosses centrales (salut Chérèque) mais bien plus à un ras le bol général