Au moment
Où l’on glose, et d’autres se gaussent sur le plan de relance « A », le plan de relance « B », et sur le plan de sauvetage tous azimuts.
Où le cri « le CAC 40 et les banques d’abord » supplante le traditionnel « les femmes et les enfants d’abord ! », il est des comportements exemplaires !!
Exemplaires de l’outrance, de l’incurie et du fait qu’en matière de décence économique et financière, passé les bornes il n’y a pas de limites. Je veux parler de l’attitude des Sociétés d’autoroutes qui "menacent" (sic) de ne pas participer au plan de relance si les redevances domaniales sont augmentées.
Vous allez me dire, Oui et alors ?
Alors cela est exemplaire, car à bien y regarder tout est lié.
La majorité des français, plaide pour le maintien de certains services publics (Poste, Hôpitaux notamment), et la maîtrise par l’Etat de secteurs de logistiques et de défense et sa réintroduction dans le secteur bancaire défaillant. Les principaux lobbies et bailleurs de fonds pour le « POLITIQUE », gros employeurs de surcroît, sont le BTP et l’automobile.
La relance, en manque flagrant d’imagination, sert donc la soupe à ces secteurs. Si l’on relance par le BTP et l’automobile, que croyez vous qu’il va advenir, une diminution de la fréquentation autoroutière ?
Evidemment NON, mais l’ennui c’est qu’en 2006 on a privatisé les sociétés d’autoroute, qui dés 2007, ont distribué force dividendes. Aujourd’hui, au moment où il faut « cracher au bassinet », on pousse des cris d’orfraie, et on menace de boycotter le plan de relance.
Chiche, les concessions viennent bientôt à terme, on ne les renouvelle pas et on réintègre dans le giron public, un secteur essentiel de l’aménagement du territoire.
A la clé, redéploiement des emplois de l’équipement, réorientation des investissements vers des secteurs ou le désenclavement ne rime pas avec profitabilité.
A méditer !!
Richard HASSELMANN