Requiem pour le non-évêque négationniste Williamson

Publié le 09 février 2009 par Drzz

  
  
  

  
  
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Miguel Garroté, lundi 9 février 2009

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J’étais persuadé dès le début et je reste persuadé que Mgr Williamson (il a été démis de ses fonctions de directeur du séminaire argentin de la Reja, a annoncé dimanche 8 février un représentant de sa Fraternité), Mgr Williamson, écrivais-je, évêque intégriste, schismatique et négationniste (il vient de récidiver dans l’hebdomadaire allemand Der Spiegel !) avait et a encore pour seul objectif d'empêcher la réintégration (non encore effectuée) de la totalité des clercs de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X dans l’Eglise catholique et donc leur réintégration sous l’autorité Benoît XVI. En même temps, Mgr Williamson veut rester évêque, mais en dehors de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X qui elle, serait, sur la voie d’un éventuel retour à l’Eglise. Mgr Williamson, dans ses contradictions et dans son délire, veut au fond tenter de rallier à lui les plus extrémistes au sein de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, pour créer sa Fraternité à lui, dont lui, serait le Supérieur. Mgr Williamson ne veut pas seulement rester schismatique. Mgr Williamson veut carrément devenir hérétique et sedevacantiste. C’est le prix qu’il est près à payer pour enfin devenir « Chef ». Au plan du droit canon, cela signifie que Williamson ne sera jamais évêque de - et dans - l’Eglise catholique. Il pourra désormais radoter tant qu’il voudra. Ses délires n’engeront plus que lui et son éventuelle future secte : la Fraternité Schismatique Hérétique Sedevacantiste Williamson (FSHSW). Dans ce contexte à la fois négationniste et hallucinant, je me permets de reproduire ci-dessous les extraits d’un texte de l’Abbé Guillaume de Tanoüarn, texte daté du samedi 7 février 2009 et intitulé « Mgr Williamson doit choisir ! »
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Miguel Garroté

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Voici ce qu’écrit notamment l’Abbé Guillaume de Tanoüarn (Début des extraits du texte de l’Abbé Guillaume de Tanoüarn) :
« J'avais souligné que, pour Mgr Williamson, la double casquette d'évêque catholique d'une part, de prédicant mythologico-politique du négationnisme d'autre part n'était pas possible. "Il faudra qu'il choisisse". Il me semble qu'il a choisi, en envoyant à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, par mail depuis l'Argentine, une interview vérifiée par ses avocats, dans laquelle il confirme tenir ces thèses négationnistes depuis les années 80. Il demande "du temps pour travailler" et fait état de la commande d'un livre de Jean Claude Pessac, démontrant l'impossibilité scientifique des Chambres à gaz. Bref il est mûr pour un stage de perfectionnement de quelques mois à Téhéran ! (…) Il dit au Spiegel que son problème est la vérité. Mais la vérité, pour un évêque catholique, c'est le Christ, qui efface et qui périme toute autre vérité. Prétendre chercher la vérité, tout en se rendant incapable de prêcher le Christ, comme il est en train de le faire, en soutenant l'insoutenable, c'est simplement absurde. Prétendre chercher la vérité dans Jean Claude Pessac, alors qu'il existe une imposante bibliographie sur ce que Raul Hillbert appelle "la destruction des juifs d'Europe", c'est, pour Mgr Williamson, tourner en dérision ses propres paroles. Je suis persuadé que pour lui le fond du problème n'est pas là. J'allais dire : manifestement sa religion est faite sur le sujet. Parler de recherche de la vérité dans son cas n'a donc aucun sens. Après cet entretien au Spiegel à paraître lundi, mais dont les bonnes feuilles circulent déjà un peu partout, il montre que ses excuses au Saint Père étaient de pure forme. A mettre ainsi gratuitement de l'huile sur le feu, il montre que l'avenir de la FSSPX, menacé d'interdiction en Allemagne, ne le concerne que de loin. Quel est son objectif, car cette fois on est bien obligé de qualifier cet entretien au Spiegel d'action préméditée. Je dirai aussi : à quelle tentation est-il en train de succomber ? Son objectif immédiat est d'empêcher le "ralliement" de toute la Fraternité Saint Pie X à Rome et avec le pape Benoît XVI, en demeurant, comme évêque, en dehors du mouvement de retour à Rome, qui, lui, semble encore irréversible, grâce aux réactions courageuses de Mgr Fellay (la dernière : l'expulsion de l'abbé Abrahamovitch, qui, pour se solidariser avec Mgr Williamson, avait prétendu dans un journal italien que dans les Camps les fours ne servaient qu'à la désinfection). La tentation à laquelle il succombe ? Après avoir été si longtemps mis de côté par Mgr Fellay, prendre à 68 ans la tête d'un combat planétaire, qui lui permettrait enfin d'accéder à une notoriété, sans doute diabolisée mais éclatante. Je ne lis pas dans les cœurs, mais le choix prémédité du Spiegel me paraît particulièrement révélateur d'une démarche qui n'est plus celle d'un évêque catholique attentif au bien des âmes, mais celle d'un chef de Parti (le Parti de la négation), décidé à faire le maximum de scandale, dans le pays où cette histoire est forcément encore pour les goïm, la plus douloureuse du monde. Juste pour faire avancer son combat. Quel mépris des âmes, pour un Pasteur ! Je disais le 28 janvier : Mgr Williamson doit choisir. Il a choisi le Spiegel. Il a choisi le scandale. Il doit renoncer à son épiscopat. Le scandale est un motif canonique pour cela. (Fin des extraits du texte de l’Abbé Guillaume de Tanoüarn).

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© 2009 Miguel Garroté http://monde-info.blogspot.com

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