Desperate housewives : 5.14 Mama spent money when she had none

101e épisode de Desperate housewives, un retour à la normale mais dans cette saison 5 cela ne veut rien dire de très exceptionnel et je ne reviendrai une nouvelle fois sur les défauts de cette année. Quoi qu’il en soit, certaines histoires avancent, d’autres tournent en boucle encore et encore. Il ne faut rien demander de révolutionnaire à Desperate housewives cette année.

Le thème de l’épisode est l’argent selon cette bonne vieille Mary Alice Young. En ces temps de crise économique, c’est bien d’aborder le sujet en faisant semblant que cela affecte les personnages de la série alors que ce n’est pas le cas. Quand on est pauvre dans la banlieue de Wisteria lane, il y a juste le peinture qui se craquelle sur la façade mais personne et encore moins un huissier ne viendra vous jeter dehors. De plus pas de soucis, quand vous avez des problèmes d’argent, il y a toujours une amie pour sortir de son chapeau 20.000 $ sans rien demander en retour. Je vous le disais, les problèmes d’argent, on ne connaît pas cela à Fairview. Lynette a bien quelques ennuies de trésorerie mais c’est juste un prétexte pour créer de la tension entre elle et Bree durant deux épisodes, pas plus. L’histoire est convenue mais c’est toujours un plaisir de voir Marcia Cross et Felicity Huffman travailler ensemble. Elles se balancent quelques vacheries à la figure mais tout cela reste au fond très policés même si on se dispute devant la benne à ordure. D’ailleurs à ce sujet, c’est bizarre de voir les poubelles entreposées dans la rue principale, car il s’agit vraisemblablement de la rue principale car je vois mal Bree garer sa nouvelle voiture dans une rue parallèle peu sûre. Mais là aussi c’est bien connu, il n’y a pas de voleur à Fairview, juste un assassin habitant chaque année tout près de chez vous.

Problème de sous aussi pour Susan qui ne peut pas payer les frais d’inscriptions de MJ dans une super école chic. L’intrigue fait réfléchir sur l’éducation a deux vitesses, un élite privée et une école publique bas de gamme, mais seulement si on pense à approfondir la réflexion nous même. Susan pointe néanmoins du doigt le nombre d’élèves trop nombreux dans les classes où les enfants un peu perdus (comme MJ) n’ont pas la possibilité d’aller à leur rythme. Ça tourne néanmoins assez vite à la farce ave une habituelle rivalité entre Susan et Katherine. Une fois de plus, cela ne se fait pas à l’avantage de Teri Hatcher car Dana Delany a 100x plus de classe même seulement vêtue d’un essuie de bain. Le coup des fausses perles et du gosse Scavo se cassant la gueule en vélo étaient tous les deux bien vus.

Bob et Lee servent enfin à quelque chose et font avancer l’intrigue de Dave en révélant qu’il est le vilain mouchard dans l’histoire de l’incendie. Tom lui envoie son poing en pleine figure mais ne se pose pas beaucoup de questions. Ainsi désormais on a madame McCluskey, Bob Lee et Tom trouvant Dave bizarre mais personne ne lève le petit doigt pour autant. Même Eddie ne semble pas trouver cela bizarre quand Dave lui parle plus ou moins subtilement de suicide.

Gabi poursuit elle sa bonne évolution. Les Solis sont à nouveau riche mais Gabrielle doit elle pour autant redevenir la pétasse friquée qu’elle était avant ? J’ai adoré voir Eddie lui jeter ses quatre vérités à la figure et elle a l’air déçue quand sa couturière lui dit qu’elle n’a pas changé le moins du monde malgré les années. C’était assez touchant sur la fin et il fallait bien cela pour pallier au ridicule entraînement militaire auquel Gabrielle participe en compagnie de sa nouvelle amie Eddie Britt. Si le 5 ans plus tard n’a quasi rien apporté aux autres personnages, celui ci a transformé avantageusement le personnage de Gabrielle en lui offrant de la profondeur. Si avant elle nous faisant rire, aujourd’hui elle peut également nous émouvoir dans des intrigues plus poussées, plus réaliste. Mais ce serait peut être le moment de passer à une autre phase car ça commence légèrement à devenir répétitif. Son ancienne vie lui manque, on a compris, pas besoin de nous le redire à chaque fois.

Conclusion : La saison 5 poursuit sa petite routine ennuyeuse dans un épisode sans la moindre envergure. Pas de grande scène, pas de grand retournement de situation, on commence à connaître la chanson. Des histoires insignifiantes, très peu reliées les unes des autres, voilà ce qu’offre chaque semaine Desperate housewives. Et honnêtement le cœur, mon cœur, n’y est vraiment plus. La série se caricature et nous ressort à chaque fois les mêmes histoires, les mêmes gags, les mêmes réactions de personnages comme si ceux ci étaient figés à jamais, ne sortant jamais du rôle qui leur est attribué. J’imagine déjà les gaffes de Susan en prof assistante car elle va forcément avoir quelques soucis dans sa nouvelle carrière. Dans quelle situation ridicule va se mettre Susan la semaine prochaine ? . Allez je prends les paris.