Il n’est pas rare d’entendre quelqu’un se plaindre du fait qu’il aimerait monter a cheval mais que hélas, il y est allergique. Il est à noter que l’allergie au cheval a quasiment doublé en 20 ans, parallèlement au développement de la pratique de l’équitation.
Cependant parmi un groupe de 30 personnes soi disant allergiques au chevaux et grâce à l’étude des anticorps particuliers développés en réaction des allergènes en question, on a pu constater que la plupart de ces personnes sont en fait allergiques aux autres animaux souvent présents dans les écuries, chiens, chats, poules, rats, souris….. On compte ainsi par exemple 1200 personnes réellement allergiques au chevaux en Allemagne et compte tenu de la « modestie » de ces chiffres, les études -notamment l’immunothérapie basée sur le clonage des protéines allergènes- ont été abandonnées, faute de réels débouchés.
D’où vient l’allergie:
Contrairement aux idées reçues et ceci vaut pour tous les animaux -chiens, chats, rongeurs, chevaux- elle ne vient pas uniquement des poils, mais également de leur salive, urine et excréments ou glandes sébacées. En se léchant, l’animal les dépose leurs allergènes sur les poils. Cependant l’allergie vient également des protéines sebbhoriques (peau et poils).
L’allergène du cheval provoque parfois des manifestations allergiques sévères, jusqu’à la crise d’asthme. La personne allergique peut ressentir une gène rien qu’en passant à distance d’un centre équestre ou en étant en contact avec quelqu’un qui monte, point n’est besoin d’être en contact direct avec le cheval. Une étude menée en Suède tend à prouver que une personne vivant dans un rayon de 500 m autour d’un haras peut manifester des réactions allergiques.
- crise d’asthme
- conjonctivite, rhinite
- urticaire, eczéma
- anaphylaxie aigüe (réactions allergiques violentes)
Les solutions:
Il a été prouvé par des récentes études notamment allemandes que mettre les enfants en contact avec un chien dans leurs premières années entre 0 et 6 ans réduit fortement leurs réactions allergiques aux animaux en général.
Si certains pensent désensibilisation, celle-ci pour le moment n’a pas fait ses preuves.
Pour ceux pour qui le désir d’apprendre à monter serait le plus fort, voyez les Curlies cette race de chevaux réputés hippoallergénique. Si réaction allergique il y a, elle sera de très faible intensité. Le professeur Gus Colthrane de l’université du Kentucky aurait mis en évidence la différence entre les protéines sebbhoriques des autres chevaux (notamment les pur sang, les haflinger et les quarter horses) et des Curlies. De même, le professeur Jugert, immunologiste allemand a montré grâce à ces études de 2001 que le curly possède moins de protéines allergisantes que la plupart des autres races de chevaux.
Dessin
Photo cyberanimaux.com