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Il va falloir créer la SPV, la société protectrice des Vélibs car selon les médias, plusieurs milliers de ces engins libérateurs de mouvement seraient volés ou vandalisés.
Quelle tristesse…
Quel soulagement…
A vous de choisir.
Alors que l’évolution en matière de cycle poursuit sa quête sans relâche contre les grammes superflus, Vélib affiche sans vergogne ses 30 kgs d’embonpoint, sûrement un modèle d’origine américaine.
Il est évident que Monsieur Decaux lui-même ne l’utilise pas, plus préoccupé par ses affaires, conduit par un chauffeur et rouspétant de surcroît contre leurs utilisateurs qui ont le culot de le ralentir…et pour cause. Un tour de France avec les Velibs nécessiterait forcément le recours au dopage.
Signalons aussi que les vélos d’aujourd’hui sont quasiment tous équipés de suspensions, les dotant d’un plus grand confort, ce que boude ouvertement le modèle parisien pourtant issus d’un service « recherche et développement ».
En matière de sécurité, la manque de confort allié à l’obésité du cycle augmente sensiblement la tendance aux écarts incongrus, coutumiers de l’usage du cycle, ce qui a l’apanage d’aggraver les statistiques d’accidentologie ; sans compter la prolifération du 2 roues sur Paris, haut lieu de tolérance automobiliste.
Décidément le Velib a tout pour faire parler de lui !
Bref, un gros succès commercial, au point de demander à la ville de Paris de payer les pots cassés…
On peut décemment imaginer que pour remédier à ces déconvenues, les Velibs arboreront à l’avenir des publicités, sortes d’enseignes roulantes façon bus à une place, un nouveau concept quoi !
Puis la voiture à pédale destinée aux bambins verra le jour, pour rallier le chemin de l’école sous l’œil attendri des parents.
Rendre la capitale piétonne n’est pas pour demain, les trainlibs ne sont pas encore au point, la SNCF pourrait faire grève.
Il ne reste plus qu’à recycler les motocrottes, qui, au moins, possèdent l’avantage de rouler sur les trottoirs…