Attention ! Ce billet ne vous intéressera que si vous avez un gilet rouge fort seyant et que vous bossez chez Darty... ou si vous êtes lave-vaissophile... ou si
vous êtes de la famille de la mère Denis... ou si vous aimez vous moquer de mes déboires ménagers...
Parce que oui, aujourd'hui, je vous parle de lave-vaisselle, de l'un de mes
appareils electro-ménagers préférés. Il faut le savoir, j'ai horreur de faire la vaisselle à la main; au moins autant que de repasser. Donc, sauf cas de force majeure (comme une casserole oubliée
sur le feu pour cause de coup de fil captivant), tout passe au lave-vaisselle. Absolument tout. Je ne peux même pas dire que c'est la faute de la vaisselle si mes ongles se cassent ! (désolée,
messieurs, j'ai oublié de préciser que c'était un article de ménagère !)
Mais, mon lave-vaisselle est capricieux et lunatique. Il a eu une période où il
fallait aller pousser le bouton manuellement pour qu'il change de programme. Et puis, sans savoir pourquoi, sans avoir à enfiler encore une fois mon costume de bricol girl, il s'est remis à
fonctionner correctement. Je suppose que les petits lutins qui avaient élu domicile dans mon lave-vaisselle ont eu peur de mes menaces de m'attaquer à eux... Mais histoire de me narguer,
chroniquement, ils font leur réapparition et bloquent mon programmateur... Oui, mon lave-vaisselle a ses humeurs, le pauvre chouchou...
Mais, quand le dimanche soir, mon lave-vaisselle se met à me faire une grosse
dépression de fin de semaine, à 22 heures, là, ça ne m'amuse plus du tout. Je n'éprouve plus aucune pitié. Il a beau pleurer toutes ses larmes de lave-vaisselle dépressif, le Dédé, ça ne me
touche pas. Ca m'énerve, même. Aussi surprenant que cela puisse paraître, éponger toute ma cuisine à dix heures du soir parce que mon lave-vaisselle a ses humeurs, ça ne m'amuse pas du
tout. Un coup de muscu pour le bouger, un coup de natation pour survivre au milieu de l'eau, et un coup de "%#@$*§£ de lave-vaisselle pourri qui finira en pièces détachées en Chine !"
pour s'éclaircir la voix et prévenir tout le voisinage qu'on a un problème.
L'indifférence étant le plus grand des mépris, j'ai superbement ignoré mon lave-vaisselle pendant deux jours. Non, ce n'est pas la peine d'essayer d'attirer mon attention avec les boutons, je
refuse de parler à un lave-vaisselle qui me force à passer mon dimanche soir avec des palmes et un tuba. La révolte des machines, il faudrait songer à aller la faire ailleurs. C'est qui le chef
?
Et bien, visiblement, ça a marché. Dédé le lave-vaiselle a compris que c'était moi qui commandais et du coup, le mardi soir, quand j'ai à nouveau trouver le courage d'appuyer sur le bouton marche
en tenue de combat (serpillière, éponge, tuba, masque et palmes), il a fonctionné correctement : pas une larme de lave-vaisselle, pas de programmateur qui se bloque... rien... Jusqu'à la
prochaine phase bipolaire de mon lave-vaisselle.
Voilà c'était la vie passionnante de MC, version ménagère du dimanche, en pleine love story avec son lave-vaisselle. Vous pouvez enlever votre gilet rouge, dégonfler la mère Denis pour la ranger
dans son placard et consulter un psy pour votre lave-vaisellophilie.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 12 mai à 11:59
Je suis sûr que maintenant il est HS ton dédé.