Bailey se découvre bien malgré elle une vocation pour la chirurgie pédiatrique. Elle n’a pas choisi mais elle n’a pas vraiment le choix, elle est comme elle est. Elle tient à ses patients, elle est parfaite avec les enfants comme avec leurs parents. A moins que Dakota (ou serait ce Harizona ?) ne lui dise cela dans le but de la draguer, car oui la nouvelle médecin blonde est lesbienne. En voilà une qui cache bien son jeu. Par contre c’est toujours aussi cliché. Pourquoi les deux seules lesbiennes du coin devraient elles forcément se mettre ensemble ? C’est un peu comme dans d’autres séries quand il y a deux blacks dans la série, ils doivent obligatoirement former un couple et ne pas aller draguer quelqu’un d’autre. Mais je m’éloigne, pour revenir à Bailey, j’aime bien son évolution elle passe du nazi au médecin maternel et cela est assez touchant car sa vraie nature a toujours été la douceur. Mais en face des internes, elle se doit évidemment d’être plus dure ne serait que pour compenser sa petite taille. On découvre ainsi la vraie Bailey.
Un autre qui évolue bien c’est Mark Sloane. Sa relation avec Lexi est à un tournant. Doivent ils passer à quelque chose de plus sérieux et donc de public ou n’était ce qu’une passade ? Mais en rester là serait forcément faire régresser le personnage de Mark. Il semble donc évident que lui et Lexi finiront par former un vrai couple et la réaction de Derek et de Meredith risque d’être vraiment très intéressante. D’un autre côté, Cali se sent seule et délaissée. Ne serait on pas là en train de construire un nouveau triangle infernal ? Et même carrément un carré relationnel car Harizona arrive sans prévenir dans le tableau. Peut être une manière pour Cali de décider si elle est ou non lesbienne.
Miracle, on en a terminé avec le fantôme de Denny Duquette mais cela n’empêche pas Izzie d’être toujours aussi conne. Ainsi elle tente de passer incognito des tests pour savoir de quoi elle souffre. Visiblement il ne s’agit pas seulement d’anémie mais on continue d’alimenter le suspense pour pas grand chose. Izzie continue donc de cacher et de se cacher la vérité avec ou sans Denny à ses côtés. Et tout le monde s’en fout, Alex, George, moi. Tout le monde.
Chaque épisode nous apporte une nouvelle variante dans la relation entre Hunt et Cristina. Les voilà passé au stade de l’amour courtois où le simple fait de s’effleurer la main au détour d’un couloir est plus fort que de s’envoyer en l’air sauvagement à l’arrière d’une ambulance. Ça a un côté désuet qui m’a bien plu au début mais à force de le répéter ça m’a assez vite soûlé. D’autant que Hunt semble cacher dans son placard une autre femme. Vu sa réaction et vu l’intrigue Denny Duquette bis, je me dois de poser la question. La femme au bout du couloir est elle réelle ou seulement dans sa tête ? Dans un cas comme dans un autre la série se répète. Et comme pour nous le dire, Adison en direct de la côte ouest se rappelle à notre bon souvenir. Et oui les amis, on nous prépare un nouveau cross-over entre Private practice et Grey’s anatomy. Et du coup Derek se transforme en fée du logis version Speedy Gonzalez vu la vitesse avec laquelle il remballe son décor de conte de fée destiné à sa demande en mariage auprès de Meredith.
La série renoue enfin avec les moments légers et décalés comme ce couple voulant épicer leur vie sexuelle. Politiquement correct oblige tout le monde pouffe de rire mais nous laissera imaginer ce que le mec s’est fait mettre dans le derrière. J’ai trouvé plus amusant le triple câlin de Bailey, Cristina et du docteur Dixxon. J’aime bien Mary McDonnel mais son personnage est trop bizarre pour être vraiment intéressant et est au fond très limité. Du moins dans une série comme Grey. Comme depuis quelques épisodes je terminerai cette review avec une petite pensée pour George. Ses apparitions deviennent de plus en plus anecdotiques. Et au final, on pourrait carrément le faire disparaître sans que personne ne le remarque. Il suffirait de glisser une ou deux phrases avec son nom et on croirait qu’il est encore là. Une vraie Kelleyrisation en règle. Kelleyrisation venant de David E. Kelley le créateur (entre autres) d’Ally McBeal ayant l’habitude de faire disparaître des personnages sans la moindre explication à l’écran.
Bilan : A mon grand étonnement la série repart dans la bonne direction. Le cross-over avec Private practice sera il salvateur ? Je dis cela car la saison dernière le retour d’Addison avait vraiment réussi à faire bouger les choses et je veux croire qu’il en sera de même cette année. Donc si on pouvait mettre derrière nous les 13 derniers épisodes et repartir dès maintenant sur de bonnes bases cela ferait le plus grand bien à la série et à moi aussi car ça devenait vraiment pénible à suivre comme série.
Une réponse to “Grey’s anatomy : 5.14 Beat your heart out”
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serena Says:
février 9th, 2009 at 12:35aaahhh !!! j’ai poussé un soupir de joie en voyant une critique de grey’s !!!! donc, rien ne change et tout change et…meredith est moins gonflante ? tu n’en as rien dit….
ou alors, elle est tellement transparente que tu ne l’as pas vu…
j’aimerais bien que callie et sloane se mettent ensemble mais bon, je ne pleurerai pas si ça n’arrive pas…de toute façon, si les scénaristes m’écoutaient, il y a longtemps qu’izzie aurait disparu et derek aurait largué meredith…et adison n’aurait jamais quitté la série !!!
serena dans ses fantasmes où c’est rien qu’elle qu’est scénariste…