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Grande-Bretagne - Des recherches britanniques menées dans le cadre d’un projet européen ont mis en avant le rôle des anticorps produits par les articulations touchées par la polyarthrite rhumatoïde.
Le rôle des anticorps dans l’évolution de la maladie expliquerait pourquoi les médicaments supprimant les lymphocytes B, producteurs d’anticorps, n’arrivent pas à freiner la maladie. Jusqu’ici les anticorps ACPA n’étaient associés qu’à une forme plus grave de la maladie.
Les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde produisent un anticorps appelé ACPA qui favoriserait le développement de la maladie. Une enzyme appelée cytidine déaminase (ou protéine AID) est citée comme cible potentielle pour de nouveaux traitements car les structures contenant de l’AID sont entourées de lymphocytes B produisant les anticorps destructeurs.
La polyarthrite rhumatoïde, maladie auto-immune qui attaque les articulations par poussées inflammatoires et destructives, n’a actuellement pas de traitement connu.
Cette étude est le résultat d’un travail de cinq ans dans le cadre du projet Innochem, sur le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques contre l’auto-immunité et les inflammations chroniques, financé par l’Union européenne.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 19 mai à 23:00
Pourquoi on entend jamais parler d'application des nouvelles méthodes de traitements (arthrite). Jamais on nous dit : allez dans tel où tel bureau médical pour accéder au nouveau traitement. Un patient ... découragé qui finira bien par mourir par surdose de Méthotrexate.