(dépêches)
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à la uneANTANANARIVO (AFP) - 09/02/09 09:26Madagascar: démission de la ministre de la Défense
La ministre de la Défense de Madagascar, Cécile Manorohanta, a annoncé sa démission après la répression samedi d'une manifestation par la garde présidentielle durant laquelle 28 personnes ont été
tuées, dans un communiqué diffusé lundi par la radio privée Radio Antsive.
Photographe : Walter Astrada AFP :: un soldat malgache se positionne près de la résidence présidentielle à Antananarivo, le 9 février 2009agrandirphoto : Walter Astrada , AFP
"En cette période de crise politique, je compatis et je soutiens moralement toutes les familles qui ont eu des décès", écrit la ministre dans un texte daté de dimanche, assurant: "en tant que
mère je n'accepte pas cette violence".
"Selon ce qui avait été convenu au niveau du gouvernement, les forces de l'ordre étaient censées protéger la population et ses biens", a poursuivi Mme Manorohanta ajoutant: "alors, après tout ce
qui s'est passé, je décide de ne plus faire partie de ce gouvernement à partir de ce moment.
Au moins 28 personnes ont été tuées et 212 blessées samedi à Antananarivo par la garde présidentielle lors de la dispersion d'une manifestation appelée par le maire de la capitale, Andry
Rajoelina, engagé dans un bras de fer contre le régime du président Marc Ravalomanana.
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lire la suite La garde présidentielle a tiré sur des partisans de M. Rajoelina qui marchaient, à l'appel du maire, sur le palais abritant le bureau du président dans le centre d'Antananarivo.
En tout, une centaine de personnes ont été tuées dans les violences qui ont émaillé depuis le 26 janvier le bras de fer entre M. Rajoelina -destitué de ses fonctions de maire par le pouvoir
central- et le président Ravalomanana dans la grande île de l'océan Indien.
M. Rajoelina, qui s'est autoproclamé en charge de la gestion des affaires du pays, s'est fait le porte-voix du ressentiment d'une partie de la population touchée par des difficultés économiques
et attachée au respect des libertés publiques.
Dimanche, le calme est revenu dans la capitale, où M. Rajoelina a appelé lundi à une journée de "deuil national".
Les activités étaient normales lundi matin dans la ville, a constaté un journaliste de l'AFP.
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mondeANTANANARIVO (AFP) - 08/02/09 09:10Madagascar: 28 morts dans la fusillade de samedi, retour au calme
Au moins 28 personnes ont été tuées et 212 autres blessées samedi à Antananarivo après que la garde présidentielle a ouvert le feu sur des partisans du maire déchu de la capitale Andry Rajoelina,
selon un nouveau bilan obtenu dimanche auprès de la gendarmerie.
Photographe : Walter Astrada AFP :: Le maire d'Antananarivo Andry Rajoelina salue ses partisans, le 7 février 2009 lors d'un rassemblementagrandirphoto 1/3photo : Walter Astrada , AFP
Photographe : Walter Astrada AFP :: Un homme blessé par les tirs de la police malgache, le 7 février 2009 à Antananarivoagrandirphoto 2/3photo : Walter Astrada , AFP
Photographe : Walter Astrada AFP :: Un manifestant blessé à Antananarivo, le 7 février 2009agrandirphoto 3/3photo : Walter Astrada , AFP
Un précédent bilan faisait état de 23 morts et de 83 blessés.
"Dans les trois principaux hôpitaux de la ville, on a recensé 28 morts et 212 blessés", a déclaré à l'AFP le capitaine Lala Rakotonirina, chef du service des relations publiques du commandement
de la gendarmerie nationale.
La majeure partie des blessés et victimes ont été transportées dans l'hôpital universitaire de la ville.
"Nous avons enregistré 25 morts et 173 blessés", a indiqué à l'AFP le directeur technique de l'hôpital, Eric Rambinison.
"90% des blessés souffrent d'impacts de projectiles métalliques", a-t-il ajouté.
La garde présidentielle a tiré samedi après-midi sur des partisans d'Andry Rajoelina qui les avait appelés à marcher sur le palais abritant le bureau du président dans le centre-ville
d'Antananarivo. La présidence elle-même se trouve à environ 12 km à l'extérieur de la ville.
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lire la suite La situation était calme dimanche matin dans les rues de la capitale malgache, a constaté un journaliste de l'AFP.
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mondeANTANANARIVO (AFP) - 08/02/09 18:31Madagascar: une cérémonie en mémoire des victimes réunit 5.000 personnes
culte oecuménique a réuni dimanche dans le calme au moins 5.000 personnes à Antananarivo venues rendre hommage aux partisans du maire déchu de la capitale malgache tués samedi par la garde
présidentielle, a constaté un journaliste de l'AFP.
Photographe : Walter Astrada AFP :: hommage le 8 février 2009 aux partisans du maire déchu de la capitale malgache tués samedi par la garde présidentielleagrandirphoto : Walter Astrada , AFP
Dans un gymnase du centre ville plein à craquer, la population a défilé tout l?après-midi devant des cercueils ouverts qui arrivaient au gré de l?accord des familles et repartaient quelques
heures plus tard pour l'enterrement des victimes dans leur région d?origine.
La garde présidentielle a tiré samedi sur des partisans du maire Andry Rajoelina, récemment destitué par les autorités, tuant au moins 28 personnes et en blessant 212 autres. Les manifestants
marchaient à l'appel du maire sur le palais abritant le bureau du président Marc Ravalomanana dans le centre d'Antananarivo.
L?ancien président Albert Zafy, opposant affiché de Marc Ravalomanana mais qui était resté discret depuis le début du mouvement d'Andry Rajoelina, a assisté à cette cérémonie.
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lire la suite L?archevêque d?Antananarivo Odon Razanakolona et président du Conseil oecuménique des Eglises malgaches (FFKM) a de son côté été conspué après avoir annoncé qu?il délivrerait lundi
le message du FFKM sur la fusillade, l'assistance réclamant une condamnation immédiate des événements de samedi.
http://actu.orange.fr/articles/a-la-une/Madagascar-s-enfonce-dans-la-crise-le-bilan-de-la-fusillade-s-alourdit.html
à la uneANTANANARIVO (AFP) - 08/02/09 21:52Madagascar s'enfonce dans la crise, le bilan de la fusillade s'alourdit
Madagascar s'est enfoncée ce week-end dans la crise, le maire d'Antananarivo promettant dimanche de continuer la "lutte" contre le pouvoir au lendemain d'une manifestation de ses partisans
réprimée par la garde présidentielle, qui a tué au moins 28 personnes.
Photographe : Walter Astrada AFP :: Les corps de manifestants tués à Antananarivo, exposés à la morgue le 8 février 2009agrandirphoto 1/4photo : Walter Astrada , AFP
AFP/Infographie :: Carte de la situation après les tirs meurtriers de la garde présidentielle sur des manifestants samediagrandirphoto 2/4AFP/Infographie
Photographe : Walter Astrada AFP :: Le maire d'Antananarivo Andry Rajoelina salue ses partisans, le 7 février 2009 lors d'un rassemblementagrandirphoto 3/4photo : Walter Astrada , AFP
Photographe : Walter Astrada AFP :: Un homme vend le quotidien malgache "La Gazette" aux automobilistes, le 8 février 2009 à Antananarivoagrandirphoto 4/4photo : Walter Astrada , AFP
Des dizaines d'habitants de la capitale se sont relayés dimanche dans les couloirs de l'hôpital universitaire à la recherche d'un proche parmi les cadavres ou les blessés.
"Moi je dis à la population que leur vie, leur sang qui a coulé, on ne peut pas les laisser tomber. La lutte continue", a déclaré, après s'être rendu au chevet de ses partisans blessés, le maire
Andry Rajoelina, récemment destitué par les autorités.
"Demain (lundi), ce sera une journée de deuil national", a ajouté celui qui s'est imposé comme le principal opposant au président Marc Ravalomanana.
La journée de samedi a sans doute marqué un tournant dans la crise ouverte depuis mi-décembre entre les deux hommes.
La garde présidentielle a en effet tiré sur des partisans d'Andry Rajoelina qui marchaient, à l'appel du maire, sur le palais abritant le bureau du président dans le centre d'Antananarivo.
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Madagascar: 23 manifestants tués
lire la suite "Dans les trois principaux hôpitaux de la ville, on a recensé 28 morts et 212 blessés", a déclaré à l'AFP le capitaine de gendarmerie Lala Rakotonirina. Selon une source
hospitalière, "90% des blessés souffrent d'impacts de projectiles métalliques".
En tout, une centaine de personnes ont été tuées dans les violences qui ont émaillé depuis le 26 janvier le bras de fer entre M. Rajoelina et le président Ravalomanana dans la grande île de
l'océan Indien.
M. Rajoelina s'est fait le porte-voix du ressentiment d'une partie de la population touchée par des difficultés économiques et attachée au respect des libertés publiques.
Dimanche, la situation était calme et l'activité quasi-normale dans la capitale, où des Tananariviens sont allés nombreux à la messe.
Environ 5.000 personnes ont pris part dans le calme à un culte oecuménique dans un gymnase où étaient exposés des cercueils.
Au Vatican, le pape Benoît XVI s'est déclaré "vivement préoccupé par la période particulièrement critique que traverse le pays", ajoutant que les évêques de l'île avaient organisé "une journée de
prière en faveur de la réconciliation nationale et de la justice sociale".
L'ONU a elle appelé le gouvernement malgache à traduire en justice les responsables de la mort samedi de 28 manifestants, tandis que la France a condamné la violence qui "ne peut aboutir qu'à une
impasse".
"Les militaires de la garde présidentielle ont tiré de sang froid sur la foule désarmée des manifestants", a dénoncé dimanche le quotidien malgache La Gazette dans une édition spéciale, évoquant
"un bain de sang comme on en a rarement vu dans notre pays depuis l'indépendance" en 1960.
La fusillade de samedi est intervenue peu après un rassemblement sur la place du 13-Mai où M. Rajoelina, qui a lui-même engagé des procédures de destitution du chef de l'Etat, a pris la tête
d'une "Haute Autorité de transition", censée à ses yeux remplacer le pouvoir en place.
Ces derniers développements risquent de compromettre un peu plus les efforts de la communauté internationale pour organiser une rencontre entre les deux hommes forts de Madagascar.
De sources concordantes, le sous-secrétaire général des Nations unies en charge des affaire politiques, Haïle Menkerios, arrivé samedi à Madagascar, devrait rencontrer M. Rajoelina lundi.