Le gouvernement turque, après avoir signé le protocole de Kyoto, sans doute sous la pression de l’Union européenne à laquelle il souhaite adhérer à terme, a obtenu son approbation par le Parlement à une large majorité des votants, avec 243 voix pour et six contre, en sachant que le Parlement compte 550 députés, dont 252 étaient présents au moment du vote.
La Turquie a longtemps hésité à rejoindre ce protocole, arguent que le pays devait d’abord parachever son industrialisation et qu’il devait faire face à des coûts considérables, estimés à 35 milliards d’euros, pour se mettre aux normes européennes de la protection de l’environnement.
Il faudra sans doute laisser à la Turquie le temps de mettre en place les structures nécessaires à la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, mais aujourd’hui, s’est avant tout sa décision qui compte.