“Le problème quand tu aimes les gosses, disait le grand philosophe Didier Super, c’est qu’il faut d’abord se faire chier à niquer une gonzesse pour en avoir un.”
Sous l’apparente simplicité de cet aphorisme se cache une grande profondeur métaphysique. À travers cette provocation, le philosophe de Douai dénonce les stéréotypes dans lesquels hommes et femmes sont enfermés depuis des générations. D’après ces topoï, les hommes seraient des obsédés par nature, tandis que les femmes seraient pures et innocentes comme le petit agneau qui vient de naître. Certains échappent au préjugé et dictent leur conduite sur leurs désirs et non sur les attentes convenues. Un homme discret passera pour un rabat-joie alors qu’une femme qui revendique sa sexualité passera immédiatement pour une salope. Il est remarquable que ces préjugés aient aussi bien survécu au XXe siècle et à la révolution sexuelle. La permanence du carcan moral ancien nous oblige toujours à des subtilités dans le meilleur des cas ou plus fréquemment à une sordide hypocrisie. Voyons l’art subtile de la séduction féminine dans les comédies bolywoodiennes traduites en berrichon.
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