Soupe miso aux champignons shiitake

Par Nolwenn

Je ne pense pas vraiment me tromper en disant que le premier plat qui vient en tête des gens (ex-aequo avec les sushi, cela va de soi !) lorsque l’on dit “cuisine japonaise” c’est la soupe miso ! N’est-ce pas ?

Saviez-vous que l’on prononce “misso” et non pas “mizo” ? Non ? Au moins je vous aurais appris quelque chose aujourd’hui alors ! Maintenant que je vis dans une ville pleine de Japonais (et de Chinois, et de Coréens…), avec de véritables restaurants japonais , je peux vous assurer qu’on ne dit pas “mizzzzzo” C’est mon amie Sophie qui me l’avait fait remarquer la première il y quelques temps maintenant, lors de notre première rencontre en vrai à Toulouse… mais ça, c’est une autre histoire !
Et saviez-vous que le miso est originaire de Chine et n’a été importé au Japon qu’au VIIème siècle ? Il y a tellement de choses à savoir, qu’un article ne suffirait pas. Si ça vous intéresse que je compile des informations pour un article à part entière, faites-le moi savoir gentiment et ce sera avec plaisir !

Question que certains d’entre vous se posent sans doute…

Qu’est-ce que le miso ?

C’est une pâte confectionnée à partir de fèves de soja, d’orge ou  de riz, de sel et d’eau. La céréale fermente grâce à une bactérie (on appelle le produit obtenu “kōji“) avant d’être incorporé aux autres ingrédients; on broie le tout et on refermente une seconde fois.
Je simplifie énormément. Je vous recommande la lecture de cette page web: Le Miso, plus qu’un aliment… la Vie.

Selon le degré de fermentation, le miso est plus ou moins foncé (et a donc un goût plus ou moins prononcé). On parle généralement de “miso blanc” et de “miso rouge”.

Au Japon, la soupe miso n’est pas une entrée. D’ailleurs là-bas il n’y a pas de notion entrée/plat/dessert (car pas de dessert en général, en plus). Elle est consommée tout au long de la journée.

Comme vous le voyez sur la photo précédente, une des caractéristique de la soupe miso est ce dépôt un peu flou, tout à fait normal.

On peut y mettre un peu ce que l’on veut, la plus classique étant constituée de champignons (nous pouvons utiliser des champignons de Paris sans problème), de petits cubes de tofu ainsi que de poireau finement émincé ou d’oignon vert. On peut y ajouter une autre protéine comme des crevettes ou du poulet, ainsi que des légumes. J’essaierai bientôt quelques variantes.

Ingrédients:

  • 1 litre de dashi premier (ou 1 litre d’eau + 2 cuillers à café de dashi-no-moto)
  • 5 champignons shiitake frais
  • 4 cuillers à soupe de miso
  • Sauce soja (au goût)

Mettez le dashi dans une grande casserole et portez presque à ébullition.

Ajoutez alors les shiitake émincés en tranches d’environ 1cm, réduisez le feu. Laissez mijoter durant 1 minute.
Réduisez alors la température du feu à très bas.

Dans un petit bol, délayez le miso avec un peu du dashi jusqu’à ce que cela forme une pâte épaisse sans grumeaux. Transférez-le dans la casserole avec le reste du bouillon. Mélangez afin que cela soit homogène.

Ajoutez la sauce soja (mettez un petit peu, goûtez et rectifiez jusqu’à ce que le goût vous convienne), laissez mijoter jusqu’à ce que la soupe soit presque parvenue à ébullition.

Retirez immédiatement du feu, servez.


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