Morte, l'info télé locale ?

Lu dans Télérama une enquête sur l'information locale et la disparition progressive de l'info régionale. Ca tombe bien : voilà un sujet qui me taraude. De longue date. Je suis un mordu de l'info locale, j'ai fait depuis longue date qu'en ces temps de mondialisation accélérée, les gens ont encore plus besoin aussi d'avoir l'info de près de chez eux. Et depuis que je dispose de la télé via le net, je n'ai en effet plus accès à mes infos régionales au point que je dois aller sur le net pour regarder la télé.
J'habiterais Paris, Lyon ou Marseille, j'aurais. Mais là, non.
D'toutes façons, M6 Nancy a fermé ses bureaux, comme pas mal d'autres locales de la chaîne disséminées dans le pays. Une France où les télés locales claquent les unes après les autres, faute de modèle économique viable. Cerise sur le bateau : France 3 patine et manque de lisibilité. Restent les journaux nationaux mais ils réservent aux régions une portion congrue et souvent spectaculaire : sale temps pour l'info de proximité. Situtation typiquement française, de surcroît : en Espagne ou en Italie, nous dit l'enquête, ça foisonne.
Raisons de se désamour de l'offre (car je ne me résous pas à croire que c'est un désamour de la demande, au contraire) ? En vrac, la pression des quotidiens régionaux, un CSA rigide, un parisianisme omnipotent, l'économie...
Morte, l'info locale ? Pas sûr, dit Télérama. La TNT passe par là. Elle permet la diffusion. Aux télés qui se crééent de s'inspirer des télé web, ajoute l'hebdomadaire, pour ne pas calquer son mode de fonctionnement sur les mastodontes mais pour faire montre de souplesse et de créativité. Et si... les collectivités locales s'investissent. A ces conditions, la télé locale peut faire son nid. Annoncée, une prévision de 100 chaînes sur la TNT à horizon 2011. A charge pour elle de trouver son contenu.