Dans la réalisation des cubes farcis de vers proposés à la sortie des salles où aura lieu le spectacle de La Fontaine, je continue à chercher des idées pour en faire écrire aux élèves et hier, en voiture, j’ai entendu une vieille chanson de Dutronc intitulée « l’aventurier ».
J'ai fait la vie à Varsovie.
J'ai fait le mort à Baltimore.
J'ai fait le rat à Canberra.
J'ai joué aux dés à Yaoundé.
J'ai joué aux dames à Amsterdam.
J'ai fait des gammes à Birmingham.
On voit aisément le principe d’écriture de ce texte. Voilà une bonne base pour expliquer comment l’une des ressources de la poésie consiste à jouer sur le rapprochement de syllabes proches.
Après un rappel de
cette dimension ludique de la poésie, jeu sur les sons, mots, paronymes, allitérations, asonnances… je demande aux élèves de 6° qui participent à la
pièce de théâtre de travailler à partir d’un atlas, d’une carte du monde et d’écrire une quinzaine de vers à la manière de Dutronc. Ce sera noté comme
une rédaction et me donnera l’occasion d’une sélection de vers qui iront alimenter les fameux cubes.
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