Des parents veulent que Walt Disney et Warner Bros. cessent de faire apparaître leurs héros de dessins animés sur l’emballage de chips, snacks et autres biscuits, aliments jugés peu sains pour la santé de leurs bambins.
Suite à un sondage mené par la société Which? en Angelterre, de nombreux parents regrettent que ces produits aux taux de graisses et de sucres particulièrement élevés, véhiculent l’image de personnages de dessins animés archi-célèbres. Une liste noire des produits à éviter selon la Food Standards Agency, a été établie.
Parmi les personnages de dessins animés utilisés à mauvais escient par ces grands groupes se trouvent Shrek, Spider-Man ou encore les Simpson, ainsi que d’autres personnages créés par des grands groupes agroalimentaires.
La grande majorité des parents questionnés au cours de ce sondage trouvent irresponsables l’attitude des Majors de cinéma ainsi que des grands groupes tels que Nestlé ou Unilever, consistant à vouloir vendre leurs douteux produits au moyen de héros de bandes-dessinées ou de dessins animés. Ils condamnent également toute pratique marketing visant des enfants et consistant à participer à des concours sur Internet.
Quelques exemples: un pingouin d’Happy Feet apparaît sur l’emballage des très sucrés chocolats Weetabix, Shrek est visible sur le carton contenant les frosties de Kellogg’s, les Simpson ornent la boîte de popcorns au miel de noisette Butterkist, Spider-Man s’affiche sur les paquets des céréales au chocolat Nesquik tandis que Winnie l’Ourson est visible sur des petits pots au chocolat produits par Nestlé.
La personne en charge de cette étude, Sue Davies, a également précisé que des personnages de dessin animé figuraient également sur des produits bons pour la santé des enfants. Toutefois, la majorité de ces héros poussent les jeunes générations à manger gras, sucré et salé.
Afin de mener à bien cette étude, la société anglaise Which? a interrogé 557 parents d’enfants en bas âge au mois de juillet dernier.
Aucun article à ce sujet n’est paru pour l’instant dans la presse francophone. Voici donc un lien renvoyant à l’article original en anglais, contenant tous les détails ainsi que la liste noire des produits à éviter de donner à des enfants. Cliquer ICI