Il était prévu au départ que je ne sois que l’accompagnatrice durant le voyage de mon cheval. Entendez par là que je devais être à la place passager, laissant la responsabilité du trajet à quelqu’un d’autre. Le sort en a décidé autrement et j’ai du conduire moi-même le véhicule. Camion de chez Galopro mais loué à Trifouilli les oies soit à environ 30 kilomètres de notre écurie de départ et 40 de notre écurie d’arrivée. Entre les allers et retours pour prendre et rendre le camion cala nous aura pris la journée.
Mais le fait est que j’ai récupéré mes 1500 euros pour lesquels j’ai prier ardemment toute la journée. Beaucoup de stress et de contractures musculaires dues certainement à ma crispation non pas en selle- une fois n’est pas coutume- mais au volant.
Le cheval est bien monté, après quelques 20 secondes d’hésitation, et aura manqué défoncer le plancher à coup de sabot pendant 1 petite minute le temps que nous prenions notre rythme de croisière, et que hyperlaxe comme le sont en général les frison,s il ne se rende compte que en courbant suffisamment l’encolure et en biaisant la tête, il pouvait me voir dans le rétroviseur central du camion destiné à cet effet. Enfin pas tout à fait: en principe c’est le propriétaire qui surveille le cheval et non le contraire Mémère était au volant et ma foi cela avait l’air de suffire à la rassurer.
Une heure plus tard nous y sommes, intacts: le cheval, le camion et moi! Quel soulagement, il n’y a avait finalement pas de quoi en faire une montagne. La difficulté principale tenant à avoir la pédale tant d’accélérateur que de freins extrèèèèèèèèmement douce. Notre départ aura sans doute angoissé un tantinet notre loueur, car aux vues de mes difficultés à trouver les commandes notamment la marche arrière, puis les clignotants et ainsi de suite, il aura certainement cru de jamais revoir son camion ou en bien piètre état.
Prince est large, lourd, bien planté sur ces 4 membres et même dans les ronds points les plus mauvais, il aura tenu ferme sans même avoir besoin de reprendre son équilibre, ce que je n’aurai pas manquer d’entendre vu son poids.
A l’arrivée, il descend sans soucis et entre dans son boxe comme si cela avait toujours été le sien. Il est vrai que son voisin de gauche est un cheval qui ne lui est pas inconnu, pas plus que son autre voisin d’ailleurs. Si les lieux ne lui sont pas familiers les copains de boxe le sont. Il compense son mini stress en avalent gloutonnement tout ce qui lui tombe sous la dent soit la moitié de la garniture son boxe. Il est comme mémère, il compense en mangeant
Photo Galopro.